New York, New York… au printemps !

Observé les dernières tendances mode à New York: la robe spéciale soirée des Oscars, si peu « gorgeous » et les bottes de caoutchouc très colorées, spéciales pluie printanière sur la Grosse Pomme

Visité le studio de la peintre Corno, dans Soho, à deux pas de son Opera Gallery. Tout de blanc vêtu, comme il sied à ses portraits colorés, l’atelier de l’artiste québéco-new-yorkaise est aéré autant qu’aérien. Surtout quand on y est reçu avec un verre de champagne ! Elle-même est très sympathique et se plie gentiment à la séance photo pour Voir, debout sur son balcon extérieur ou en habit de peintre, face à ses pinceaux et ses dizaines de gallons de peinture au sol. Elle me livre quelques-unes de ses meilleures adresses à New York dont je garde la primeur pour Voir…

Rencontré non loin de là, dans Greenwich Village, le chef québécois Mehdi Brunet-Benkritly, aussi pour Voir. Débarqué en octobre dernier dans la Grosse Pomme, après s’être fait chanté la pomme par une New-yorkaise, il prend les rênes du Fedora, un ancien bar-restaurant qui fut un institution familiale du quartier. La salle en demi sous-sol a été entièrement rénovée avec un beau comptoir de bois pour bar et une trentaine de places en salles, sur banquettes et chaises de bois. Abats au menu, plus un beau poulet frit et des spéciaux plus marins. L’« œuf dans le trou aux tripes » a toutes les chances de devenir le pendant new yorkais de la poutine au foie gras du Pied de cochon montréalais où officiait d’ailleurs Medhi l’an passé comme chef.

Voyagé en autobus Montréal-New York par crainte d’une tempête de neige en voiture. Nuit en Greyhound passablement inconfortable à l’aller, avec deux heures de retard et trois passées en attente interminable à la frontière américaine. Douaniers aux mines patibulaires et aux comportements procéduriers imbéciles. Retour en autobus de marque différente sans l’avoir demandé… pour une « run de lait » avec sorties incessantes d’autoroute, arrêts inexpliqués et sans excuses du chauffeur avant d’atteindre la frontière pour attendre deux bonnes heures comme  l’aller, cette fois côté canadien !

Observé le ballet sécuritaire new-yorkais et son cortège de gardiens: dans la file d’attente de l’autobus du retour vers Montréal où l’on vous passe le corps au détecteur de métal; au départ des croisières vers la Statue de la Liberté, avec passages dans les mêmes machines qu’aux aéroports) et fouilles vagues et donc parfaitement inutiles des sacs avant de monter à bord du bateau. Dans le moindre édifice où l’on entre pour monter à un étage, le gardien de sécurité vous prend en photo…

Admiré le vibrant Times Square à la tombée de la nuit quand les gens se ruent vers le guichet des spectacles à prix réduits pour le soir même sur Broadway. Le guichet TKTS offre souvent des billets à 50% de rabais !

Vu la ville de haut en buvant un bon verre dans les fauteuils mous du lounge sur le toit de l’hôtel Gansevoort, sur Park Avenue, à l’heure de l’apéro.

Mangé une bonne paëlla au chic Blue Water Grill, installé dans une ancienne banque, près d’Union Square.

Arpenté les rues de Greenwich Village un dimanche matin ensoleillé, à la découverte des vieux petits cafés du quartier.

Admiré Manhattan, ses gratte-ciels et ses ponts, depuis l’Hudson et l’East River à bord d’un bateau de la Circle Line : deux heures de croisière sur le pont avec passage devant l’incontournable Statue de la Liberté.

Vu le trou de Ground Zero en phase de reconstruction, avec ouverture prévue le 11 septembre prochain du Memorial aux disparus du 11 septembre 2011.

Dormi au chic hôtel Carlton de Madison Street: superbe lobby, chambres tout confort et restaurant Millenium au service irréprochable.

Observé la ronde d’immigrants indous ou pakistanais spécialisés dans le montage et démontage des tables des grands restaurants.

Râlé contre le métro new-yorkais, non seulement sale mais aux ramifications difficiles à comprendre: attention aux rames locales ou express qui ne s’arrêtent pas partout; au sens up ou downtown; aux Metrocard qui finissent pas coûter cher. La carte d’un jour avec passages illimités ayant été supprimée, ne reste que celles à 10 ou 20 dollars dont il faut se souvenir qu’elle peut être rechargée. Sinon, on perd 1,70 $ par carte de 10 $; la seule autre alternative aux billets est la carte pour 7 jours, à 29 $. Les subtilités du système de métro nécessitent plus de trois jours pour les absorber !

Détesté marcher sur l’interminable et sans intérêt Greenwich Street, plein ouest.

Aimé le côté Barbès parisien de Canal Street dans Soho et la foule bigarrée de Broadway Street, côté sud, en début de soirée.

Été étonnée d’entendre autant parler français partout, à l’hôtel, dans les rues, les restaurants, les musées.

Vu le Guggenheim de Frank Lloyd Wright, extérieur et intérieur en béton armé spiralé et tout en rondeurs blanches.

Traversé une toute petite partie de Central Park, paradis des joggers du dimanche.

Été surprise par le coût de la vie new-yorkaise, même pour les repas pris sur le pouce.

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À propos de Anne Pélouas

Journaliste-blogueuse au Canada, d'origine française, je suis correspondante du quotidien français Le Monde. J'écris aussi pour différentes publications québécoises et françaises, avec le tourisme, le plein air et la gastronomie pour sujets de prédilection. J'ai ouvert un second blogue en janvier 2016: Grouille pour pas qu'ça rouille. Spécial baby-boomers actifs !

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