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Un avion « vintage » aux couleurs de Lufthansa

Lufthansa a un drôle de projet bien original: remettre en service un avion de collection Lockheed Super Constellation.
C’est cet avion qui assura la première liaison transatlantique de Lufthansa pour Montréal en 1956, rappelait Nils Haupt, direction des communications corporatives pour les Amériques, lors de l’inauguration de la ligne Montréal-Francfort mi-mai. Il racontait que la compagnie aérienne avait racheté à un collectionneur américain trois vieux Lockheed Super Constellation avec l’ambition d’en retaper un pour le faire voler, si possible en 2015.
Avec 50 sièges à bord, l’avion serait le petit bijou antique de Lufthansa pour des événements corporatifs, voire pour être offert à la location complète.
Une équipe de 80 personnes travaille dans une usine américaine à le remettre en état. Certaines pièces d’époque ont été achetées sur eBay, d’autres doivent être complètement refaites sur mesure… L’histoire ne dit pas encore combien il en coûtera à Lufthansa avant qu’il ne s’envole.

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Le nouvel “hôtel-boutique” d’Air France

Fauteuil, lit, salon, chambre quasi-privée : la nouvelle « suite La Première », dévoilée hier à Shanghai par Air France et qui fera l’objet d’un autre événement à New York en juin, offre tout cela dans un « module » individuel qualifié de « suite haute couture ». Le voyage haut de gamme, sorte de classe affaires pour grandes fortunes, a évidemment son prix : environ 12.000 euros pour un aller-retour Paris-New York, contre 6.600 euros en classe affaires…

Après avoir dévoilé en février sa future classe Affaires, Air France poursuit sur sa lancée de séduction des plus riches, avec cette annonce de « montée en gamme de son offre » sur certains vols long-courriers. Avec modération puisqu’on prévoit d’équiper progressivement, à partir de septembre prochain, 19 Boeing 777-300 avec quatre « suites La Première » chacun.

Qu’obtiendra-t-on pour ce type de réservation ?

Exit le terme de « siège », bienvenue à « la suite privative » qui préserve l’intimité et procure un confort digne d’un hôtel-boutique sur trois mètres carrés !
Avec quatre hublots rien qu’à soi (à rideaux électriques), cette mini-cabine s’adapte à son occupant et à ses besoins. Le large fauteuil fait face à un écran tactile personnel de 24 pouces (61 cm) haute définition. Il se transforme en lit horizontal de 77 cm de large et plus de deux mètres de long, avec matelas installé à la demande, couette Sofitel et rideaux épais.
En version salon, bureau ou salle à manger, la suite se module pour accueillir un collègue, client ou employé, avec un autre siège face au fauteuil.
Le cuir est à l’honneur de cette suite « sophistiquée », tout comme d’autres matériaux nobles: tissus doux, suède,« accents boisés et touches métalliques ».

Pour le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, c’est tout « l’art du voyage à la française » qui se reflète dans cette nouvelle offre en vol, conçue pour la compagnie aérienne par le fabricant B/E Aerospace en collaboration avec le designer Priestmangoode et Brandimage, agence de conseil en design et branding.

Si vous faites arrêt à Shanghai du 8 au 11 mai, à New York du 26 au 28 juin ou à Paris les 20 et 21 septembre, ne ratez pas l’une des expositions offertes en aérogare par Air France pour présenter ses nouvelles cabines, dont la suite La Première.

http://www.airfrance.com
http://www.expo.airfrance.com

Aviation et lutte aux changements climatiques

Grâce à Lufhansa, on apprenait le 5 janvier que le prix des billets d’avion pour les vols en direction et en provenance d’Europe augmentait dès janvier. Cette fois, non pour cause de hausse du prix du carburant mais pour compenser leurs émissions de carbone. Les compagnies aériennes visées doivent désormais détenir des certificats de droits d’émission de CO2. En 2012, 82 pour cent de ces certificats seront attribués gratuitement aux compagnies aériennes, mais les autres seront payants. Plus la compagnie aura connu de croissance, plus elle devra acheter de certificats. Lufthansa devra ainsi payer pour au moins 35 pour cent de certificats au coût d’environ 130 millions d’euros cette année. Qui paiera la facture ? Le consommateur, évidemment, mais pour le bien commun. Une fois n’est pas coutume !

Source: www.lufthansa.com

Voyager par avion en 2011

Malgré les crises de toutes sortes et les hausses de prix, on n’a jamais autant voyagé par avion qu’en 2011!

D’après un communiqué du 4 janvier de l’OACI, qui a son siège à Montréal, le trafic aérien a augmenté de 5,1% l’an passé avec  2,7 milliards de personnes transportées.

Les voyages d’affaires et de loisirs, notamment vers les marchés émergents, sont particulièrement en hausse. En Chine, on constate une augmentation de 10% des voyages intérieurs.

Les compagnies aériennes du Moyen-Orient et celles d’Europe sont celles qui ont le plus profité de la hausse du trafic international…

À tire d’aile

Une petite fille et un long silence… Une fillette toute fraîche dans un silence pesant… L’heure n’est aux réjouissances d’aucune sorte. L’heure est à la gravité, mais le soleil brille dans les yeux de l’enfant. Il brillera toujours dans les yeux des enfants.

A Indian Harbour, en cette fin d’après-midi, la lumière est magnifique. On le note comme un fait, sans songer à en retirer un quelconque plaisir. Sur le terrain de baseball de l’école, dans ce petit village néo-écossais, les cris d’enfants joyeux ont cédé la place à la musique mortuaire. Quelqu’un lit, lentement, les noms des 229 victimes de la catastrophe aérienne de Peggy’s Cove. Une semaine plus tôt, elles ont plongé dans l’océan, au large, et la pêche macabre se poursuit inlassablement pour tenter de retrouver les corps des disparus.

Je suis là, à Indian Harbour, quand les photographes mitraillent leurs parents ou amis, venus des quatre coins du globe et regroupés sous un grand chapiteau blanc, aux côtés des « dignitaires » et de tous ceux – pêcheurs, secouristes, militaires, policiers… – qui participent depuis la nuit de l’accident aux opérations de recherches. Tous sont venus ici pour rendre hommage aux victimes. Beaucoup sont là pour exprimer leur compassion à ceux  qui ont été frappés de plein fouet par la disparition d’un, de deux, de trois, de quatre, parfois de cinq membres d’une même famille.

Je suis là, à observer le manège des caméras et objectifs qui ne lâchent pas le groupe des « familles ». Le moindre sanglot, le moindre tressaillement d’épaule, le moindre signe distinctif du malheur est happé par ces yeux électroniques. Voyeurisme du drame humain qui s’abat sans crier gare. J’ai honte d’être là, d’exercer ce métier de journaliste qui me tient habituellement loin de ce genre d’évènement. Mais je suis là et comment ne pas regarder quand on est là! Regarder en se disant que n’importe qui pourrait être à sa place dans le groupe. Moi y compris.

Un jour, vous regardez le drame au petit écran. La télé diffuse à la pelle les mauvaises nouvelles du monde: naufrages, explosions, déraillements, guerres, assassinats… Lorsque cela ne suffit pas, on lance un film-catastrophe, comme le Titanic, histoire d’alimenter le goût immodéré des gens pour tout ce qui a une saveur de tragédie. Vous vous dites « quelle tristesse ! » en préparant la soupe du soir. Vous n’êtes pas insensible au drame humain, même s’il se joue au loin. Vous avez du coeur. Deux cents personnes sont mortes dans des circonstances atroces, mais vous mangez votre soupe, comme d’habitude, parce qu’il n’y a rien d’autre à faire.

Et puis un jour, la vie dérape. Vous êtes à la mauvaise place. Vous n’avez pas pris l’avion, mais votre mari, oui. Ou votre soeur. Ou vos parents. Ou un ami de longue date, avec femme et enfants. Tout d’un coup, vous êtes là, assise sur une chaise en plastique, toute de blanc vêtue, dans un lieu du monde complètement inconnu, prostrée, infiniment seule. On vous tient par la main. On vous soutient, mais vous êtes seule, terriblement seule, pathétique, terriblement pathétique. Et vous vous foutez des regards. Vous n’êtes plus devant la télé. Vous êtes l’actualité même. Poignante.

Rien n’a plus d’importance que ce lien qui vous tient, en pensée, avec l’être aimé. Celui à qui vous avez à peine dit au revoir, le matin de son départ. Il fallait emmener la petite à la garderie. Vous étiez en retard. Il ne partait que pour trois jours. Un baiser furtif, sur le pas de la porte. Et puis, plus rien. Plus jamais rien.

Vous n’êtes pas là, à Indian Harbour. Vous êtes à New York, une semaine plus tôt. Et vous refaites le scénario du film. Parce que la fin ne vous plaît pas. Pas du tout. Vous remontez au matin du départ. Il est anxieux. Il n’aime pas prendre l’avion. Vous lui dites qu’il peut toujours annuler son voyage. Et il le fait. Ou il dit non, mais il y a trop d’embouteillages sur la route qui mène à l’aéroport. Quand il vous appelle, le soir, il est toujours là. Il a raté le départ. Il attend le prochain vol et vous demande de venir dîner avec lui.

Parfois, vous acceptez la première fin du film. Alors, vous refaites la scène du matin. Vous vous êtes réveillée la première. Vous l’avez regardé dormir, paisiblement, pendant quelques minutes. La caméra glisse sur son corps, suit votre main qui le caresse, lentement, de la hanche au torse, jusqu’au visage, jusqu’aux cheveux. Il se tourne vers vous, ouvre les yeux, vous sourit. Il vous embrasse, délicatement, se serre contre vous. Et vous faites l’amour, avec une infinie douceur, sans précipitation. Quand vous partez, il lève la petite dans ses bras et la fait rire en imitant le bruit d’un moteur. Il « fait l’avion » avec elle, puis il vous embrasse, joyeux, amoureux, fier de sa petite famille. Depuis que la porte de l’ascenseur s’est refermée, vous portez en vous une dernière image, précieuse, de lui. L’épaule appuyée sur le mur du couloir, il vous envoie un baiser, en soufflant dans sa main. Un baiser d’air qui virevolte au-dessus d’Indian Harbour.

Mais vous n’êtes pas là, à Indian Harbour. Vous êtes sous l’eau, à 60 mètres de profondeur, avec les plongeurs de la Marine canadienne. Vous cherchez depuis une semaine. Vous avez déjà retrouvé la petite valise de cuir que vous lui aviez offerte deux ans plus tôt, à Noël. Vous n’avez pas voulu l’ouvrir quand on vous l’a proposé. Il suffit qu’elle soit là, dans la chambre de l’hôtel d’Halifax. Comme une urne funéraire. Et vous cherchez toujours. Parce qu’il vous faut un corps. On ne peut pas finir ainsi, dans l’anonymat sous-marin. Vous refusez cette mort-là, cette sépulture-là. Pas pour lui, pas pour cet homme au sourire délicieux, aux lèvres douces, au coeur généreux. Pas pour ce corps, jeune et musclé, tant aimé. Une chanteuse Micmac vous a bien dit, tout à l’heure sur scène, que l’eau – premier lieu de vie humaine – était le plus bel endroit pour mourir, mais vous n’en voulez pas. Pas pour lui. Non, pas pour lui.

Sur scène, on vient de prononcer son nom. Et vous êtes saisie d’un tremblement incontrôlable. C’est alors que la petite vous échappe. Elle était là, bien tranquille, collée sur vous, depuis le début de la cérémonie, au premier rang des familles. Et voilà qu’elle s’avance sur la pelouse, entre la tente-chapiteau et la scène, dans sa jolie robe bleue. Vous amorcez un mouvement pour la retenir. Et puis, non, vous la laissez aller. L’espace est libre, entouré de barrières, pour tenir les médias un peu à l’écart. Du haut de ses deux ans, elle s’avance, indifférente aux cliquetis des appareils-photos. Elle se promène, un brin de « sweetgrass » à la main, fait face un instant au Premier ministre, puis s’en va vers la scène, s’approche d’une gerbe de fleurs déposée quelques minutes auparavant par deux jeunes enfants. Ce sont eux qu’elle rejoint, ensuite, au pied de la scène. Elle est belle. Elle est gracieuse. Elle est seule. Elle sourit aux enfants. Elle sourit à la vie. L’avion a fini son vol. Elle commence le sien. Vous lui tendez les bras. Comme lui.

Les infos à la une

Un bon site pour choisir les meilleurs sièges d’avion: www.seatguru.com. Vous hésitez pour un voyage en classe éco ou affaires entre deux compagnies aériennes ? Vous voulez connaître les pires places et les meilleures avant d’imprimer votre carte d’embarquement ? Ce site est utile et bien fait. Il répertorie aussi bien les compagnies aériennes que les types d’avions, prenant en compte l’espace accordé au voyageur, celui pour le rangement, le bruit, les odeurs, le va-et-vient, la lumière… Et fournit un ensemble d’infos pour comparer un type d’appareil à un autre. Bravo !

La desserte quotidienne de Montréal par Air France en Airbus A380 annoncée pour le 9 mai est devancée au 22 avril.

Dans le cadre d’une nouvelle promotion au départ de Montréal, Québec, Toronto et Ottawa, Air France propose des billets à tarifs réduits vers toutes ses destinations dont la France (à compter de 899 $), l’Espagne (à compter de 939 $) et l’Italie (à compter de 945 $). Avec un arrêt gratuit à Paris à l’aller ou au retour.

www.airfrance.ca

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