Terre-Neuve : sous le charme de l’île Fogo
Article paru à Huffington Post Québec le 16 aout 2016
Justin Trudeau y a passé le dernier week-end de Pâques en famille. Ouvert en 2013, le Fogo Island Inn attire depuis une clientèle argentée en provenance de partout sur la planète. L’hôtel de luxe, à l’architecture résolument moderne, a littéralement mis l’île Fogo sur la carte mondiale des destinations touristiques de choix. Tant mieux, car elle recèle de nombreux trésors, en plus de cet écolodge grand style sous-tendu par un ambitieux projet socioéconomique et artistique.
L’île magique en été comme en automne
De Twillingate, réputée pour être l’un des meilleurs endroits au monde pour voir passer des icebergs en mai-juin, le traversier de Farewell, au nord-est de la partie centrale de Terre-Neuve, n’est pas loin. En moins d’une heure, on débarque à Stag Harbour. De là, il est facile de sillonner l’île – la plus grande de la province – mais qui ne fait que 27 kilomètres sur 14, avec une belle forêt centrale. Surtout, il faut abandonner l’auto pour découvrir de jolis villages et profiter de nombreux sentiers pédestres longeant la côte ou débouchant sur des plages.
Dans la partie nord, au découpage rocheux, les villages de pêcheurs s’égrènent comme un chapelet. Plusieurs ont conservé un patrimoine historique important. L’île a vu passer les premiers pêcheurs français au 16ème siècle mais ne fut colonisée qu’au 18ème par les Anglais et Irlandais. Les ports de Fogo, Tilting et Joe Batt’s Arm regorgent à cet égard de belles maisons anciennes en clin de bois et de petits bâtiments de pêche, souvent sur pilotis, aussi colorés que les bateaux amarrés.
Tilting, classé lieu patrimonial canadien, témoigne notamment d’un riche passé irlandais dans ses maisons en bordure de la route principale, longeant le port. En plus d’une ancienne poste datant de 1887, le village abrite deux musées, le Lane House Museum et Dwyers Premises, où l’on peut bien apprécier la vie traditionnelle au quotidien des pêcheurs et de leurs familles au 19ème siècle.
« Route des huîtres » en Virginie

Lors de mon dernier reportage pour le Huffington Post Québec la semaine dernière en Virginie, j’ai rencontré des gens fort sympathiques qui m’ont bien fait aimer cet état que je ne connaissais pas.
Il y a eu d’abord une réception haute en couleurs avec Terence R. McAuliffe, le gouverneur de la Virginie, pour l’inauguration de la toute nouvelle Virginia Oysters Trail, un parcours autant gourmand que culturel ! Un rigolo, le gouverneur, dont le discours a bien fait rire l’assistance. Puis, il a ouvert (difficilement) quelques huîtres. La soirée dans les jardins du superbe hôtel The Tinns Inn, à Irvington, m’a permis de faire le tour gourmand en accéléré sur la pelouse où les kiosques des producteurs d’huîtres et de vignerons se succédaient. Comme vin et huître vont bien ensemble…
Plus tôt, j’avais aimé rencontrer les « watermen » de la Rappahannock River Oyster Company, l’un des plus gros producteurs d’huîtres de la Virginie. Voir comment un bébé-huître devient en l’espace de 18 mois maximum une huître propre à la consommation fut un régal. Le mollusque passe du bac à bébés à la pouponnière de la « ferme » de Topping, dans des cages immergées directement dans le petit port de Locklies, puis séjourne dans une autre cage au fond de la baie avant de rentrer provisoirement au bercail ! Nous avons embarqué dans une chaloupe de la compagnie pour aller relever une cage dans la baie. J’y ai mangé une huître des plus fraîches avant de revenir au quai pour assister au tri et à la mise en sacs d’expédition.
Le lendemain, petit tour à Virginia Beach… sous la pluie. Les grands resorts collés sur la mer, ce n’est pas trop mon genre mais la promenade piétonne et cycliste est tout de même bien agréable. J’ai surtout aimé manger de gros pétoncles au Bubba’s sur Shore Drive, avec vue sur l’eau. Pour y apprendre que la proprio est une Québécoise installée là depuis longtemps. Je l’ai d’ailleurs rencontrée deux jours plus tard à la porte d’à côté: une poissonnerie-boutique où j’ai acheté deux douzaines d’huîtres pour les faire goûter à mes amis de Montréal ! Excellentes encore…
En fin d’après-midi, j’ai entrepris un vrai périple pour rejoindre la Côte Est (East Shore) par le superbe pont-tunnel qui traverse la baie Chesapeake (voir mon précédent billet).

Chesapeake Bay Bridge-Tunnel is known as one of the Seven Engineering Wonders of the Modern World. It showcases the beauty of the Cheaspeake Bay and delights motorist driving to Virginia’s Eastern Shore.
http://www.Virginia.org, Virginia Tourism Corporation
La cerise sur le sunday ? Un mémorable coucher de soleil sur la baie de Chesapeake en kayak de mer. J’étais partie en après-midi avec une guide de South East Expeditions pour me rendre jusqu’au vignoble de Chatham Vineyards, au fond de Church Creek. Original: une heure de kayak, petite marche-santé sur le domaine viticole, puis visite en compagnie de l’un des propriétaires et dégustation de toute leur gamme de vins. Impressionnant: autant les blancs que les rouges et même un très bon vin de dessert, à prix relativement doux. Au retour, j’ai eu cette superbe surprise d’un coucher de soleil flamboyant.
Seul regret: je n’ai pas eu trop le temps d’explorer les villages de Cape Charles et Onancock mais j’ai tout de même eu la chance de séjourner dans deux magnifiques maisons coloniales transformées en B & B: Cape Charles House et The Onancock Inn…
Tremblant gourmand pour «foodies» actifs
Texte publié sur le Huffington Post Québec le 14 septembre 2015
Manger, boire, bouger? Pourquoi choisir quand on peut lier activités physiques (plus ou moins modérées) et expériences épicuriennes? La deuxième édition de l’événement Tremblant Gourmand bat son plein depuis samedi dernier dans la station des Laurentides et le beau temps chaud attendu pour cette semaine devrait inciter tous ceux qui le peuvent à faire l’école buissonnière pour y participer… Aux autres, on suggère de ne pas rater l’apothéose des réjouissances, le week-end des 19 et 20 septembre.
Pour profiter de la plupart des activités, ainsi que de rabais dans les boutiques et restaurants du village piétonnier, le mieux est d’opter pour un «passeport», vendu au coût de 30 dollars.
Les «foodies» sont gâtés : la Foire des artisans les accueille le week-end au bas du village, sur la place des Voyageurs, avec des kiosques de dégustations variées: pains, produits à l’érable, champignons sauvages… La Place Saint-Bernard, en haut du village, est toutefois le centre névralgique du festival, en semaine comme le week-end. On navigue ici aussi de kiosque en kiosque pour goûter un morceau de La Vlimeuse, tout nouveau fromage à pâte molle et croute lavée de la Fromagerie Mont-Tremblant, une cuillérée de miel grand cru du producteur de Mont-Laurier Miels d’Anicet, un verre de cidre de glace ou quelques bières de microbrasseries.
Les restaurateurs du village ne sont pas en reste. Tous affichent des rabais sur leurs menus, certains plats ou boissons, pour les possesseurs du passeport Tremblant gourmand.
Éloge de la lenteur : TGV Paris-Barcelone

Neuf heures du matin en gare de Lyon, dans la capitale française : 6h15 plus tard, passées en TGV, on peut être à Barcelone la vibrante… mais pourquoi se priver de découvrir en cours de séjour quelques-unes des belles villes qui se trouvent sur le trajet, d’autant que leurs gares sont au cœur des cités?
Roulant presque toujours à 295 km̸ h, le TGV est en soi une expérience. Après la bousculade des quais de gare parisienne, l’ambiance feutrée des voitures bien insonorisées fait déjà descendre l’adrénaline d’un cran. Un regard vers l’extérieur et on a déjà quitté la grande ville pour filer vers le sud-est de la France. Du haut des voitures duplex, on a la plus belle vue panoramique. Défilent un aqueduc romain, des champs de céréales, des forêts, des troupeaux de vaches et de moutons, quelques villages… Cette traversée de paysages en accéléré nous mène bientôt à la vallée du Rhône. Coteaux et vallons se succèdent, avec les premiers vignobles et champs de lavande, la garrigue et le roc calcaire qui affleure. Dans le confort du TGV climatisé, on sent déjà la chaleur du sud…
Une visite au pays du sel et de sa fleur, la Guérande

Entre terre et mer, un paysage complètement atypique se dévoile : le plat pays vu de loin ne l’est nullement lorsqu’on sillonne la route étroite qui serpente sur un terre-plein argileux, bordé de milliers de rectangles d’eau luisante ou de grands étangs… jusqu’au bord de mer Atlantique.
Sur la presqu’île de Guérande, juste au nord de la station balnéaire huppée de La Baule, on est au cœur de marais salants qui couvrent 2000 hectares. Du travail du paludier à la table, où le sel de Guérande et la délicate fleur de sel sont réputés partout dans le monde, il y a tout un savoir-faire ancestral et artisanal à découvrir. Les paludiers sont de curieux agriculteurs « miniers » : de vrais alchimistes, capables dans leurs salines de faire surgir de l’eau de mer ces fins produits 100% naturels, très riches en oligo-éléments et étonnamment pauvres en sodium. Le tout au terme d’un processus complexe d’évaporation de l’eau et de cristallisation du sel du à l’effet conjugué du vent, du soleil, de l’eau et de la main de l’Homme.
Sortie de plein air
Rendez-vous d’abord à Terre de Sel, au pied du joli village fortifié de Guérande, halte de choix pour la nuit et qui mérite aussi une bonne demi-journée de visite : tour de ronde sur les remparts, balade dans les rues pavées autour d’une belle Collégiale, shopping chez les artisans… Terre de Sel offre pour sa part une autre visite instructive. L’organisme à vocation touristique est une filiale de la Coopérative Les Salines de Guérande, qui regroupe les deux tiers des 300 paludiers de la région, avec une jolie boutique et une exposition permanente. On y organise aussi à l’année de nombreux tours guidés dans les marais salants, qui plairont autant aux adultes qu’aux enfants. En compagnie d’un guide naturaliste, on peut par exemple partir à pied, jumelles au cou, pour une petite virée à la fois ornithologique, agricole et culturelle ! Site naturel classé, les marais salants abritent 300 espèces d’oiseaux, dont de nombreux migrateurs attirés dans ce qui est un véritable garde-manger semi-marin…
Paris vu de haut
Paris vu de haut, c’est poser un regard d’ensemble – ou pointu – sur la capitale française, sous différents angles, voir émerger ces églises et autres monuments imposants qu’on a visité ou qu’on visitera un jour. Suivez le guide pour découvrir quelques sites insolites dans cet article publié sur le site du Huffington Post Québec.
Oubliez la Tour Eiffel, le Toit de la Grande Arche de la Défense et la Tour Montparnasse du haut desquels on domine certes la capitale française mais au prix de longues files d’attente au pied des ascenseurs et en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. Oubliez aussi, sauf exception, la multitude de bars et de restaurants chics qui ont leur « rooftop », comme disent les Parisiens ! Il existe bien d’autres façons de prendre un peu de hauteur (mais pas trop) pour découvrir cet autre Paris. Avec des vues souvent insolites sur ses typiques toits de zinc et ses nombreux monuments, sans compter d’incroyables détails architecturaux.
Parc de Belleville
Entre les vignes et la fontaine en cascade, ce petit parc du 20ème arrondissement, au nord-est de Paris, a déjà un charme fou mais au coucher du soleil, il faut avoir grimpé au sommet de la colline qui lui sert d’écrin. De la terrasse tournée vers l’ouest, la vue est imprenable sur le centre de la capitale, surtout quand le ciel s’embrase. Même quand la nuit est tombée, la Tour Eiffel brillamment éclairée semble surgir du néant…
Palais de Chaillot/Musée du quai Branly
Ces deux musées réputés se font quasiment face d’un côté de la Seine à l’autre, à l’ouest de Paris. Du Parvis des droits de l’homme et des libertés dans le 16ème arrondissement, entre le Palais de Chaillot et le Musée de l’Homme, les Jardins du Trocadéro à vos pieds descendent jusqu’au fleuve, avec la fameuse Tour Eiffel en alignement parfait ! Pour la voir d’un autre point-de-vue, on traverse la Seine pour aller prendre l’apéro sur la terrasse du chic resto Les Ombres un jour de beau temps, à défaut de pouvoir se payer cette table de renom qui partage son toit avec le Musée du quai Branly, dans le 7ème arrondissement. En prime, le Trocadéro, la belle verrière du Grand Palais et au loin plus au nord, Montmartre et le Sacré-Cœur.
Le Déli-cieux
Dans la gamme des grands magasins parisiens, le Printemps (dans le 9ème arrondissement) vous régalera à coup sûr! Sa terrasse carrée du 9ème étage a quelques bancs pour se reposer en prenant le soleil mais on peut aussi en profiter pour luncher à la cafétéria, prendre un verre ou simplement un café. Un regard pour les désormais attraits incontournables de la Tour Eiffel et de La Défense mais surtout pour s’arrêter sur de plus insolites : l’arrière de l’imposante église de La Madeleine toute en colonnes, les immeubles haussmanniens en alignement parfait, les toits étagés en zinc gris… En avant-plan, on se délecte particulièrement d’être aussi proche d’une série de dômes et de tourelles dorées, qui marquent le territoire aérien du Printemps.
Galeries Lafayette
Pas le temps de traîner… A la descente sur le boulevard Haussmann, on ne fait que quelques pas pour remonter par l’escalier roulant au sommet des Galeries Lafayette. On admire au passage, à l’intérieur, la coupole richement décorée. De la terrasse du 7ème étage, couverte de tapis vert, la coupole a nettement moins d’intérêt ! Une plaque rappelle qu’en 1919, un aviateur – Jules Védrines – a posé son appareil sur cette terrasse… Même si elle est immense, on a réellement peine à le croire. Collée sur l’arrière du Palais Garnier (Opéra national de Paris), elle est l’endroit rêvé en tout cas pour relaxer, pique-niquer, voire faire la sieste dans un fauteuil.
Pour lire plus de suggestions, visitez le site du Huffington.
Le nouveau-né des Traversées de la Gaspésie
Dernière-née de la gamme des «traversées de la Gaspésie», dites TDLG pour les connaisseurs, celle «à bottine» a pris son envol cette semaine en pleine saison des couleurs qui resplendissaient dans le parc national de la Gaspésie et sur la côte, de Sainte-Anne-des-Monts à Gaspé. Après treize éditions du forfait de groupe en ski de fond et quatre à vélo, la «bottine» a pris le relais, affichant complet depuis plusieurs semaines : avec 125 mordus de randonnée pédestre prêts à parcourir 115 kilomètres en six jours mais aussi à faire la fête le soir, partir à la rencontre de l’autre, goûter des produits typiquement gaspésiens…
La Gaspésie sportive
Même s’il y en a pour tous les goûts (en pouvant raccourcir les trajets), la TDLG à bottine est tout de même un bon défi physique, comme le relève sa porte-parole, la comédienne Pascale Bussières. Joggeuse, skieuse de fond, elle fait aussi beaucoup de yoga mais a été surprise par le degré de difficulté des premiers parcours de la TDLG dans le parc national de la Gaspésie: «Ce n’est pas le cardio le problème, c’est la concentration et la dextérité pour passer de roche en roche sur des sentiers qui en sont pleins», expliquait-elle après la longue descente du circuit du mont Albert, complété sous un soleil exceptionnellement chaud dimanche dernier.
Lise Côté, 73 ans, doyenne de la TDLG, est l’une des premières sur le sentier. «Sportive non compétitive», elle rentre d’une randonnée en Islande, fait du ski hors-piste l’hiver, du vélo et de la marche en été. «À mon âge, Je n’ai pas de temps à perdre», dit-elle avec un sourire malicieux. Sur le sentier, elle ne s’arrête guère: «Je suis dans ma bulle. J’ai de la route à faire, alors je garde un rythme constant».
Ce qui ne l’empêche pas de regarder le paysage… tout comme Jasmin Préville, l’un des «jeunots» de cette cuvée 2014. Grand voyageur, ce paysagiste-horticulteur a quitté ses Laurentides pour la Gaspésie le temps de la TDLG (comme il avait renoncé aux Tropiques l’hiver dernier pour celle en ski de fond): «j’ai eu un vrai coup de coeur pour ces parcours de nomades du plein air. Je me sens comme en voyage dans mon propre pays». Sportif contemplatif, il aime «monter vite aux sommets, puis s’asseoir et prendre le temps d’admirer le paysage tout en parlant aux autres».
La Gaspésie nature
Elle se dévoile au marcheur au détour d’un lacet de montagne ou quand la forêt s’ouvre sur un panorama grandiose, tels ceux des sommets du mont Albert ou du mont Jacques-Cartier : une vraie « mer » de montagnes, sur lesquelles on aurait déposé un tapis rouge-vert-jaune, couleurs chaudes des feuilles d’arbres et des buissons. Même chose sur le Sentier international des Appalaches qu’on grimpe jusqu’au mont Saint-Pierre, avec le fleuve en contrebas, puis le mont Louis, avec descente abrupte dans un festival de couleurs !
La Gaspésie faunique
Il fallait le faire: convoquer Gitane l’orignal et son petit pour venir souhaiter la bienvenue au Gîte du mont-Albert aux randonneurs venus de Montréal en autobus, puis les convoquer de nouveau au petit matin du départ pour l’étape du mont Saint-Pierre… La Gaspésie ne manque pas de richesses fauniques, dont on peut se délecter en marchant. Les caribous étaient ainsi bien au rendez-vous du mont Jacques-Cartier, comme les tétras du Canada sur le mont Xalibu et les geais gris au lac aux Américains, dans le parc de la Gaspésie.
La Gaspésie musicale
La musique est à l’honneur durant toute la «traversée». L’accordéoniste gaspésienne Sylvie Gallant assure le départ comme l’arrivée des troupes et pousse la chansonnette à répondre dans les autobus de transfert : «Chausse tes bottines-Oui c’est parti-Mes chers amis-L’automne est là-Tout en couleurs-Marchons d’un pas- de randonneur… » La musique les rattrape encore à la halte du midi, avec le duo acadien V’là l’bon temps, qui transporte flûte et guitare à dos de sacs de jour ! Le soir, pour ceux qui sont capables de veiller un peu, place au trio jazz spécial TDLG formé par Philippe LeBlanc, Juan Cruz et Bobby Cotton.
La Gaspésie du partage
Au hasard d’un sentier, l’un vous donne un petit cours de botanique alpine, l’autre propose sa gourde d’eau à celui qui n’en a plus, un pansement au blessé, une aide psychologique aux plus fatigués… Et à chaque étape, les occasions de belles rencontres avec de «purs» Gaspésiens ne manquent jamais.
La Gaspésie gourmande
Marcher c’est bien, manger c’est mieux! Si les randonneurs carburent aux sandwichs et fruits séchés le midi, on se délecte de produits régionaux à certaines pauses en forêt, à l’heure de l’apéro et du souper. Poissons fumés Atkins, bière Pit Caribou, crevettes du Nord Atlantique, bouchée de canard, fromage de chèvre, dessert au coulis de fraises, vin de rhubarbe…Tout y passe pour repartir d’attaque et surtout du bon pied le lendemain!
Pour plus de renseignements : TDLG Gaspésie
Un reportage sur la course Ivakkak au Nunavik
C’était jour de fête mardi dernier à Tasiujaq, petit village inuit du Nord-du-Québec. Pas question de travailler au centre de santé local ou à l’école pour les enfants. Il fallait être en après-midi au bord de la baie aux Feuilles pour assister à l’arrivée de la course de traîneaux à chiens Ivakkak (« quand les chiens sont au meilleur de leur rythme », en inuktitut), laquelle est réservée – contrairement à d’autres – aux mushers inuit.
Fondée il y a treize ans par la société Makivik, principale organisation représentant les Inuit du Nunavik, cette course annuelle d’endurance est d’abord un hommage aux chiens de pure race Husky inuit. Ils avaient quasiment disparu depuis que, dans les années 1950 et1960, les autorités canadiennes ont procédé à de nombreux abattages pour sédentariser les Inuit. L’Husky a conservé sa place unique dans la culture inuit. Intimement lié au mode de vie nomade, ce chien fut le meilleur compagnon et une aide précieuse au transport des Inuit, avant la motoneige… La course célèbre le passé, mais veut surtout inciter les Inuit à préserver cette race de chiens du Nord et être source d’inspiration pour la jeune génération, via la transmission de savoirs traditionnels.
Une virée à Munich : 10 curiosités à découvrir
Au pied des Alpes, Munich est une ville chaleureuse où il fait bon prendre quelques jours avant un trek en montagne ou un vol de plus… Son aéroport est en effet une plateforme d’envergure pour d’autres destinations européennes, en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique. Sans compter que le fleuron allemand Lufthansa inaugure cet été (et jusqu’à fin octobre) un vol direct Toronto-Munich.
Je vous invite à découvrir 10 curiosités à découvrir dans cette ville de Bavière.