Archives de tags | Gaspésie

LA GRANDE TRAVERSÉE DU SAINT-LAURENT EN «CROISIÈRE» DE SKI DE FOND ET RAQUETTE

Article publié le 9 février 2017 sur Avenues.ca

La grande traversée du Saint-Laurent a emmené fin janvier 250 fous de ski de fond et de raquette de Gaspé à Montréal. Unique en son genre, l’événement célébrait à sa manière le 375e anniversaire de Montréal. Récit de cette aventure, aussi sportive qu’humaine.

Ces Gaspésiens amoureux de l’hiver et de «la vie qui nous unit» (selon la belle formule de Claudine Roy, fondatrice de la Traversée de la Gaspésie (TDLG)) ont une joie de vivre contagieuse. Ils savent nous pousser dans nos retranchements pour réaliser de vrais exploits sportifs. Nous avons fait jusqu’à 30 km de ski de fond par jour ou 14 km de raquette avec de méchants dénivelés. Le tout en se levant aux aurores et en faisant la fête tous les soirs!

Le forfait de «vacances sportives tout inclus» sur sept jours, offert depuis 15 ans par la Traversée de la Gaspésie sur le territoire de la péninsule, faisait cette fois-ci une entorse à la tradition. Après les premiers jours en Gaspésie, on allait remonter le fleuve Saint-Laurent avec étapes à La Malbaie, Québec et Montréal. On coucherait à bord du Vacancier, navire madelinot de la CTMA, qui voguerait la nuit, de port en port. 

Arrivée à bord du Vacancier
Arrivée à bord du Vacancier, notre navire de croisière
LIRE LA SUITE…

La Gaspésie, la liberté… en ski ou en raquette

De la montagne à la mer, en Gaspésie.

De la montagne à la mer, en Gaspésie.

La TDLG, c’est reparti. Après les bottines cet automne, on annonce le retour de la Traversée de la Gaspésie à ski de fond et à raquette, du 20 au 27 février, et il reste encore des places.

Parole de journaliste et néanmoins amie des TDLG, qui offrent ce superbe forfait de « vacances sportives tout inclus »: on y intègre une grande famille dont le cœur est gaspésien et les enfants de partout au Québec ou d’ailleurs. A chaque retrouvaille, la joie est là !

A tout seigneur, tout honneur (la Gaspésie): la plaquette des TDLG, signée ricochet design et remise lors de la conférence de presse de lundi à Montréal, est agrémentée de petits mots de journalistes et participants.

Claudine Royparle TDLG chez Kanuk, à Montréal

Claudine Roy parle TDLG chez Kanuk, à Montréal

Je retiens ceux de Gabriel Durocher, de la TDLG à ski 2015: « Je ne suis pas sûr d’avoir traversé la Gaspésie. J’ai plutôt l’impression que c’est elle qui m’a traversé »… Et elle laisse des traces, je peux vous le dire. Tellement qu’on veut toujours y revenir, c’est bien embêtant…

En février, il y aura toujours près de 200 km à se mettre sous les skis en six jours, ou 100 sous les raquettes. Tout au long de la journée, sur les sentiers ou les pistes, on retrouvera les musiciens Luc Proulx, Lou Babin, Nemo Venba, Dany Nicolas et le collectif Kilombo. Plus l’accordéonniste Sylvie Gallant.

Pause au son de l'accordéon

Pause au son de l’accordéon

Isabel Richer, Sophie Faucher et Pierre Brassard se chargent de vous étirer les muscles zygomatiques chaque matin et chaque soir.

Parmi les invités 2016: le brillant auteur de BD Michel Rabagliati, l’aventurier-pompier Sébastien Lapierre et le navigateur de l’Arctique Philippe Hercher.

On célèbre le partage, les produits du terroir, en plus « de la vie et de la beauté du monde », comme dit la Grande Manitoute Claudine Roy.

 

 

Premier GR nord-américain… en Gaspésie

Vue du haut du Mont Saint-Alban lors de la cinquième journée de la Traversée.

Vue du haut du Mont Saint-Alban lors de la cinquième journée de la Traversée.

Le 2 octobre, branle-bas de combat à Cap Gaspé en Gaspésie: on inaugure le premier GR en Amérique du Nord. Les GR sont très connus en France: ce sont des sentiers de Grande Randonnée superbement balisés.

Le GR québécois relie le parc Forillon à Matapédia, en passant par les bords du fleuve Saint-Laurent et les monts Chic-Chocs. Il emprunte le Sentier international des Appalaches (SIA). J’ai marché plusieurs fois sur certains tronçons vraiment exceptionnels du SIA, notamment du mont Logan à Petit-Sault.

L’an passé, j’ai participé à la première édition de la Traversée de la Gaspésie à bottines avec quelque 200 marcheurs dans une ambiance aussi colorée dans les arbres que dans le groupe… Le trajet était en grande partie sur le SIA, y compris dans la magnifique portion qui traverse le parc Forillon. Quel souvenir !

J’ai une pensée émue pour toutes les « bottines » qui seront à Cap Gaspé demain vendredi pour clore la seconde édition de la TDLG à bottine et participer à l’inauguration du GR A1, en présence de représentants de la Fédération française de la randonnée pédestre.

Quelle belle initiative…

Le nouveau-né des Traversées de la Gaspésie

Voici un article que j’ai publié sur le site Huffington Post le 2 octobre 2014. Vous pourrez y voir des photos de la Traversée de la Gaspésie en randonnée pédestre.

Dernière-née de la gamme des «traversées de la Gaspésie», dites TDLG pour les connaisseurs, celle «à bottine» a pris son envol cette semaine en pleine saison des couleurs qui resplendissaient dans le parc national de la Gaspésie et sur la côte, de Sainte-Anne-des-Monts à Gaspé. Après treize éditions du forfait de groupe en ski de fond et quatre à vélo, la «bottine» a pris le relais, affichant complet depuis plusieurs semaines : avec 125 mordus de randonnée pédestre prêts à parcourir 115 kilomètres en six jours mais aussi à faire la fête le soir, partir à la rencontre de l’autre, goûter des produits typiquement gaspésiens…

La Gaspésie sportive

Même s’il y en a pour tous les goûts (en pouvant raccourcir les trajets), la TDLG à bottine est tout de même un bon défi physique, comme le relève sa porte-parole, la comédienne Pascale Bussières. Joggeuse, skieuse de fond, elle fait aussi beaucoup de yoga mais a été surprise par le degré de difficulté des premiers parcours de la TDLG dans le parc national de la Gaspésie: «Ce n’est pas le cardio le problème, c’est la concentration et la dextérité pour passer de roche en roche sur des sentiers qui en sont pleins», expliquait-elle après la longue descente du circuit du mont Albert, complété sous un soleil exceptionnellement chaud dimanche dernier.

Lise Côté, 73 ans, doyenne de la TDLG, est l’une des premières sur le sentier. «Sportive non compétitive», elle rentre d’une randonnée en Islande, fait du ski hors-piste l’hiver, du vélo et de la marche en été. «À mon âge, Je n’ai pas de temps à perdre», dit-elle avec un sourire malicieux. Sur le sentier, elle ne s’arrête guère: «Je suis dans ma bulle. J’ai de la route à faire, alors je garde un rythme constant».

Ce qui ne l’empêche pas de regarder le paysage… tout comme Jasmin Préville, l’un des «jeunots» de cette cuvée 2014. Grand voyageur, ce paysagiste-horticulteur a quitté ses Laurentides pour la Gaspésie le temps de la TDLG (comme il avait renoncé aux Tropiques l’hiver dernier pour celle en ski de fond): «j’ai eu un vrai coup de coeur pour ces parcours de nomades du plein air. Je me sens comme en voyage dans mon propre pays». Sportif contemplatif, il aime «monter vite aux sommets, puis s’asseoir et prendre le temps d’admirer le paysage tout en parlant aux autres».

La Gaspésie nature

Elle se dévoile au marcheur au détour d’un lacet de montagne ou quand la forêt s’ouvre sur un panorama grandiose, tels ceux des sommets du mont Albert ou du mont Jacques-Cartier : une vraie « mer » de montagnes, sur lesquelles on aurait déposé un tapis rouge-vert-jaune, couleurs chaudes des feuilles d’arbres et des buissons. Même chose sur le Sentier international des Appalaches qu’on grimpe jusqu’au mont Saint-Pierre, avec le fleuve en contrebas, puis le mont Louis, avec descente abrupte dans un festival de couleurs !

La Gaspésie faunique

Il fallait le faire: convoquer Gitane l’orignal et son petit pour venir souhaiter la bienvenue au Gîte du mont-Albert aux randonneurs venus de Montréal en autobus, puis les convoquer de nouveau au petit matin du départ pour l’étape du mont Saint-Pierre… La Gaspésie ne manque pas de richesses fauniques, dont on peut se délecter en marchant. Les caribous étaient ainsi bien au rendez-vous du mont Jacques-Cartier, comme les tétras du Canada sur le mont Xalibu et les geais gris au lac aux Américains, dans le parc de la Gaspésie.

La Gaspésie musicale

La musique est à l’honneur durant toute la «traversée». L’accordéoniste gaspésienne Sylvie Gallant assure le départ comme l’arrivée des troupes et pousse la chansonnette à répondre dans les autobus de transfert : «Chausse tes bottines-Oui c’est parti-Mes chers amis-L’automne est là-Tout en couleurs-Marchons d’un pas- de randonneur… » La musique les rattrape encore à la halte du midi, avec le duo acadien V’là l’bon temps, qui transporte flûte et guitare à dos de sacs de jour ! Le soir, pour ceux qui sont capables de veiller un peu, place au trio jazz spécial TDLG formé par Philippe LeBlanc, Juan Cruz et Bobby Cotton.

La Gaspésie du partage

Au hasard d’un sentier, l’un vous donne un petit cours de botanique alpine, l’autre propose sa gourde d’eau à celui qui n’en a plus, un pansement au blessé, une aide psychologique aux plus fatigués… Et à chaque étape, les occasions de belles rencontres avec de «purs» Gaspésiens ne manquent jamais.

La Gaspésie gourmande

Marcher c’est bien, manger c’est mieux! Si les randonneurs carburent aux sandwichs et fruits séchés le midi, on se délecte de produits régionaux à certaines pauses en forêt, à l’heure de l’apéro et du souper. Poissons fumés Atkins, bière Pit Caribou, crevettes du Nord Atlantique, bouchée de canard, fromage de chèvre, dessert au coulis de fraises, vin de rhubarbe…Tout y passe pour repartir d’attaque et surtout du bon pied le lendemain!

Pour plus de renseignementsTDLG Gaspésie

La traversée de la Gaspésie maintenant à pied

Voici un article paru dans le Monde le 2 octobre 2014  pour parler de la Traversée de la Gaspésie  qui a eu lieu au début de l’automne. Reportage sur une randonnée au coeur de cette région québécoise.

Ils sont venus de Montréal, du Québec, voire de France, rejoindre le bataillon des 125 participants à la Traversée de la Gaspésie, entre le 27 septembre et le 4 octobre. La TDLG a beau être un pur produit de cette péninsule québécoise, elle fédère ­au-delà de ses frontières naturelles.

« La grande famille gaspésienne n’est pas regardante », confie Claudine Roy, l’instigatrice de l’événement, qui œuvre à dynamiser la ­région hors saison estivale. La famille, ajoute-t-elle, « s’agrandit à la demande, adopte ceux qui viennent admirer ses paysages, partager du plaisir le temps de cette grande fête du plein air et de l’amitié ».

Forte de treize éditions en ski de fond et de quatre à vélo, la TDLG a accouché cette ­année d’une version « bottine », fort à propos, alors que la Gaspésie venait d’être sacrée par le magazine National Geographic quatrième plus bel endroit du monde pour admirer les couleurs de l’automne. La bottine, c’est la chaussure de rando, et la traversée, un parcours de six étapes, soit 115 kilomètres à pied, entre montagne et bord de mer.

[Lire la suite]

Été 2014 – les nouveautés au Québec- 3ème volet

Les régions du Québec se préparent à une nouvelle saison touristique. Voici quelques nouveautés qui ont retenu mon attention

ABITIBI-TÉMISCAMINGUE
-Des sentiers de vélos de montagne et une course à obstacles de 5 km pour cyclistes au Parc-Aventure Joannès.
– A Ville-Marie, la nouvelle auberge de jeunesse Maeva-Témis.

MONTÉRÉGIE
– Ouverture à Vaudreuil-Dorion de la Maison Félix-Leclerc, récemment restaurée, sur le chemin de l’anse. (www.maisonfelixleclerc.org)
– Le Parcours Iroquoien, un circuit vélo reliant quatre auberges de Longueuil à Saint-Jean-sur-Richelieu. Avec transport de bagages.
– Ouverture prévue en novembre du Oasis Surf. Avec vagues intérieures !
– En chalet sur la terre ou en tipi sur l’eau: Domaine Pourki (www.pourki.com)
– Tour d’observation sur le sentier du marais, à Sainte-Anne-de-Sorel…

CHAUDIÈRE-APPALACHES
– La Babine gourmande, un casse-croûte nouveau genre à Bellechasse (www.lababinegourmande.com)
– le Parcours des Caps: 4 km de sentier dans une vieille forêt et sur des caps rocheux, dans le secteur Saint-Fabien du Parc des Appalaches (www.parcappalaches.com)
– Commémoration du centenaire du naufrage de l’Empress of Ireland dans le Saint-Laurent au Musée maritime du Québec (www.mmq.qc.ca)
– Une caverne de sel pour mieux respirer, au Sento Spa de Lévis (www.sentospa.com)

GASPÉSIE
– Une train touristique – L’Amiral – entre Gaspé et Matapédia (www.trainamiral.com)
– La Traversée de la Gaspésie à bottines du 27 septembre au 4 octobre: un must à pied, en groupe et en saveurs régionales (www.tdlg.qc.ca)
– Bateau-ponton ou zodiac pour découvrir l’estuaire de la rivière Bonaventure avec le Bioparc de la Gaspésie (www.bioparc.ca)

Nouveautés hivernales au Québec

En ski de fond dans le Parc Forillon

En ski de fond dans le Parc Forillon

 En Gaspésie

Cet hiver, le parc Forillon sera fermé, sans doute pour cause de compressions budgétaires fédérales… Il faudra aimer la raquette ou le ski nordique pour profiter des pistes non tracées du parc, qui est pourtant magnifique en hiver, comme j’ai pu le constater en février dernier, lors d’une étape de la Traversée de la Gaspésie en ski de fond.

 En Montérégie

Plusieurs fois repoussée, l’ouverture d’Oasis Surf, un parc d’attractions intérieur où le surf sera à l’honneur, devrait se faire au printemps prochain !

Dans les Laurentides

Les hébergements dans les arbres ont décidément la cote. A Nominingue, dans les Hautes Laurentides, Les Toits du monde proposent de dormir sur quatre saisons dans des cabanes perchées.

A Laval

J’ai moins la dent sucrée que la bouche gourmande salée mais j’ai craqué récemment pour les petites truffes à la pâte de noix de Tessier Lavigne.

Dans Lanaudière

L’Auberge Matawinie, à Saint-Michel-des-Saints, a fait peau neuve après d’importants travaux intérieurs. Aux fourneaux, Emmanuel R. Desjardins, qui a fait ses armes au restaurant L’Eau à la bouche, avec sa mère Anne Desjardins. L’auberge rouvre le 1er décembre et sera très orientée familles et groupes, avec une formule « tout inclus ». www.matawinie.com

L’homme fort ? A Saint-Jean-de-Matha, où se trouve déjà le Musée Louis-Cyr, on restaure la Maison Louis-Cyr, celle-là même où vécut l’homme qui fut un temps le plus fort au monde. Ouverture prévue l’été prochain.

Auberge de charme en Gaspésie

Dans la série hôtels de charme, j’ai beaucoup aimé l’Auberge Château Lamontagne à Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, où j’ai dormi une nuit le printemps dernier. L’auberge est installée sur un promontoire, dominant le village et une falaise en bordure du fleuve Saint-Laurent. D’ailleurs, plusieurs chambres ont vue côté « mer ». Et le bâtiment en impose ! De style « régence », il a été construit à la fin du 19ème siècle pour le compte d’un riche homme d’affaires. Entièrement rénovée, il est devenu auberge haut-de-gamme, avec restaurant, appartenant à Destination Chic-Chocs, une pourvoirie réputée de la région ! Elle n’a nullement toutefois le style (plutôt rustique) d’une pourvoirie mais bien celui d’un sympathique hôtel-boutique. Plutôt rare en région… Ses chambres sont superbes et, sous les toits, on entend le vent du large… Le restaurant et le lounge du rez-de-chaussée sont tout aussi beaux avec boiseries partout et vue sur la baie de Sainte-Anne-des-Monts. Aux fourneaux : le chef Jérôme Paquet. www.rivieresainteanne.com

Nouveautés Sépaq : les pour et les contre

Voici les points positifs et négatifs que je relève dans les nouveautés du réseau des parcs et réserves fauniques du Québec, gérés par la SÉPAQ…

Les pour :

– Fini le plastique, vive les porte-bûches réutilisables pour emporter du bois en vrac sur son site de camping. Les porte-bûches ont été fabriqués au Québec à partir de retailles de stores.

– L’accent mis dans les parcs nationaux pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite. Le parc national d’Oka vient à cet égard d’obtenir la mention Kéroul 2012, un prix bien mérité, notamment pour avoir adapté deux tentes Huttopia et plusieurs autres équipements et sentiers à cette clientèle.

– Le développement des prêts-à-camper, tentes Huttopia et Hékipia, pour inciter les gens à aller camper, même si je préfère moi-même le camping sauvage…

– La souplesse de départ et d’arrivée, tous les jours de la semaine, à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, en Gaspésie.

Les contre :

– L’introduction du segway à la Station touristique Duchesnay : même si le véhicule monoplace est électrique, quelle drôle d’idée de mettre cet engin aux conducteurs statiques sur les mêmes pistes que cyclistes ou marcheurs !

– L’expérience des « parcours parcs », nouveau concept destiné à faire découvrir certains parcs à l’aide d’un téléphone intelligent : beaucoup de temps et d’argent dépensé pour ce projet destiné à être dans l’air du temps, au lieu d’inciter les visiteurs à profiter simplement de la nature en laissant leur téléphone de côté, le temps des vacances ou d’un week-end.

– « Donnez… la nature vous le rendra ». Je n’en reviens pas qu’un organisme para-gouvernemental lance une campagne de levée de fonds pour obtenir des dons de la population afin de réaliser des projets de conservation ! On peut contribuer en ligne au Fonds Parcs Québec ou déposer des sous dans une boîte de dons à l’entrée des parcs… On offre aussi la possibilité, via un don minimal de 25 dollars, d’adopter symboliquement un animal associé à un parc : nyctale de Tengmal, tortue serpentine, papillon lune, caribou montagnard, fou de Bassan, loutre, loup… Encore une idée bien néo-libérale pour éviter que le gouvernement (et le contribuable) paie pour le bien commun !

Flâner à skis dans les forêts de Gaspésie

Publié le 14 mars 2012

« Êtes-vous contents d’être heureux ? » La question fuse comme chaque matin dans la bouche de Claudine Roy, présidente de la Traversée de la Gaspésie en ski de fond (TDLG), avant qu’elle ne détaille parcours et événements du jour devant 220 skieurs. Cette région de l’Est québécois est un pays en soi, en forme de péninsule bordée par l’estuaire et le golfe du Saint-Laurent, à quelque 700 kilomètres de Montréal. Ses côtes échancrées ont un air de Bretagne et, à l’intérieur des terres, une succession de montagnes culminant à 1 000 mètres prolonge la chaîne des Appalaches. Lire la suite