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La Martinique gourmande, à Montréal jusqu’au 27 septembre

Le temps est au beau fixe en ce début d’automne. C’est comme si la Martinique (sans la mer) était rendue à Montréal !

Et bien presque… en tout cas pour quelques jours encore dans 36 restaurant et bars qui offrent un menu ou des cocktails aux accents très martiniquais… photo Martinique gourmande

Le Bob Saint-Pierre, au rhum Saint-James, Bénédictine, ananas, citron et sirop de canne, est le cocktail officiel de cette huitième édition.

Sur la terrasse arrière de Chez Sophie, sympathique nouveau resto de Griffintown, ce midi, j’ai dégusté par exemple des accras dignement revisités: pavé de morue grillée, agrémentée d’une délicate sauce au concombre et curry.

La liste des établissements participants est sur http://www.martiniquegourmande.ca

Tremblant gourmand pour «foodies» actifs

Texte publié sur le Huffington Post Québec le 14 septembre 2015

Manger, boire, bouger? Pourquoi choisir quand on peut lier activités physiques (plus ou moins modérées) et expériences épicuriennes? La deuxième édition de l’événement Tremblant Gourmand bat son plein depuis samedi dernier dans la station des Laurentides et le beau temps chaud attendu pour cette semaine devrait inciter tous ceux qui le peuvent à faire l’école buissonnière pour y participer… Aux autres, on suggère de ne pas rater l’apothéose des réjouissances, le week-end des 19 et 20 septembre.

Pour profiter de la plupart des activités, ainsi que de rabais dans les boutiques et restaurants du village piétonnier, le mieux est d’opter pour un «passeport», vendu au coût de 30 dollars.

 ON MANGE!

Les «foodies» sont gâtés : la Foire des artisans les accueille le week-end au bas du village, sur la place des Voyageurs, avec des kiosques de dégustations variées: pains, produits à l’érable, champignons sauvages… La Place Saint-Bernard, en haut du village, est toutefois le centre névralgique du festival, en semaine comme le week-end. On navigue ici aussi de kiosque en kiosque pour goûter un morceau de La Vlimeuse, tout nouveau fromage à pâte molle et croute lavée de la Fromagerie Mont-Tremblant, une cuillérée de miel grand cru du producteur de Mont-Laurier Miels d’Anicet, un verre de cidre de glace ou quelques bières de microbrasseries.

Les restaurateurs du village ne sont pas en reste. Tous affichent des rabais sur leurs menus, certains plats ou boissons, pour les possesseurs du passeport Tremblant gourmand.

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Un voyage gourmand au Costa Rica

Vous avez envie de soleil et de chaleur en ce mois de janvier. Lisez l’article que j’ai écrit pour le journal Le Soleil et qui vous propose un voyage gourmand au Costa Rica.

La pura vida, cette joie de vivre dont le Costa Rica a fait son slogan, a des ramifications jusque dans sa cuisine. De plus en plus prisé l’hiver par les Québécois, ce pays est davantage reconnu pour ses plages et ses activités écotouristiques que comme destination gourmande. Pourtant, il est possible d’y découvrir de bons produits et plats autres que le gallo pinto (riz et haricots) ou le pollo à toutes les sauces… Encore que même cette cuisine traditionnelle soit si parfumée qu’on aime y revenir, y compris au petit déjeuner. De la région centrale à la côte Pacifique, suivez le guide des saveurs au pays des Ticos!

À peine le pied posé à l’aéroport de San José, on file au marché central aux allures de souk. Dans un dédale de ruelles couvertes, un étal d’épices odorantes succède à un autre d’herbes séchées. Pour un premier café costaricain, on fait arrêt au Cafe central qui torréfie ses grains sur place mais, à l’heure du lunch, on opte pour un jus de Guanábana ou corossol à la Marisqueria San José. Ce gros fruit vert et épineux donne un délicieux jus blanchâtre, doux et acidulé. Il est temps ensuite de goûter aux tamales, petits pâtés à la farine de maïs, farcis et gentiment épicés, avant d’être bouillis dans un morceau de feuille de bananier.

Chef Et Co

Un nouveau magazine québécois spécialisé dans la gastronomie et l’alimentation est né début juin.
Publié quatre fois par an, Chef Et Co rend compte de l’actualité de la restauration, de l’hôtellerie, parle de chefs et de produits du terroir, des tendances en cuisine ou en « consommation » alimentaire. Dans un kiosque près de chez vous !

Vous pouvez consulter l’édition virtuelle du premier numéro!

Restos: on ferme sur le Plateau Mont-Royal, à Montréal

L’un ferme vraiment ses portes alors que l’autre va déménager dans les Laurentides. C’est triste pour le Plateau ! Une institution que ce Continental, un restaurant qui a roulé sa bosse sur la rue Saint-Denis depuis des lustres.
Mon collègue Jean-Philippe Tastet écrivait dans Le Devoir la semaine dernière que les maisons classiques de ce style s’essouflaient, les clients allant désormais moins au restaurant pour le plaisir de manger que pour l’ambiance, la musique… Je ne suis sans doute pas représentative de la majorité car je vais surtout au restaurant pour ce qu’on y mange, pour découvrir un nouveau chef, comprendre les subtilités des saveurs et des textures dont certains savent si bien jouer et d’autres si mal !
Un qui justement sortait du lot, c’était bien La Porte, restaurant du boulevard Saint-Laurent qui ferme lui aussi fin mai. Cette artère commerciale mythique de Montréal va bien mal. On n’y compte plus les fermetures de boutiques et de restaurants. Mais par chance, il parait que La Porte renaitra de ses cendres dans le « nord ». Espérons dans le coin des Laurentides où j’ai un chalet !

Que se passe-t-il à Saint-Martin ?

image_15[1]Début décembre, j’ai rencontré grâce à Atout France les responsables de l’Office du tourisme de Saint Martin. J’en ai profité pour relever quelques idées pour un futur reportage…

Paradis des sports nautiques, l’île des Caraïbes à moitié française, à moitié néerlandaise, compte 37 plages, dont une complètement déserte côté nord. C’est une réserve naturelle avec des sentiers de randonnée qui semblent vraiment à découvrir. On peut aussi faire de l’équitation dans la mangrove, visiter la Ferme aux papillons et le parc privé en forêt tropicale nommé La Loterie Farm, qui est une ancienne plantation de canne à sucre.

Saint Martin s’enorgueillit d’avoir 350 restaurants et de beaux produits à faire goûter comme la langouste au barbecue, le crabe farci ou le Journey Cake, petit pain plat frit ou cuit au four avec jambon, fromage, morue…

De janvier à avril, il ne faut pas rater semble-t-il les Mardis du Grand-Case, des soirées festives et très rythmées !

Facile aussi d’aller visiter le marché de Marigot et quelques îles très voisines (Saint-Barthélémy, Anguille, îlet Tintamarre…) pour la journée, de louer un bateau à voile ou à moteur pour se balader tout seul, voire de changer de pays sans quitter Saint-Martin pour passer côté hollandais…

A noter: depuis le 16 décembre, Westjet offre des vols directs pour Saint-Martin depuis Toronto.

Infos touristiques: http://www.st-martin.org

 

La Coupole revisitée

Le restaurant associé à l’Hôtel Le Crystal, à deux pas du Centre Bell au cœur de Montréal, avait déjà de la gueule dans le genre « brasserie française à la mode nord-américaine », tant côté décor qu’à table mais il vient de se re-vamper avec brio.

Après un passage au nouveau bar à vin (où les cocktails sont à l’honneur), on passe à table dans une ambiance raffinée pour goûter à un menu réinventé sous la houlette d’une chef-conseil bien connue: Anne Desjardins, ex chef-proprio de L’eau à la bouche, qui avait périclité avant de disparaître. Elle apporte au jeune chef Cédric Désilets (ex-Auberge Godefroy de Bécancour) son expérience dans la mise en valeur des produits du terroir québécois.

Le menu propose d’abord un burger spécial bœuf AAA et deux beaux tartares de bœuf et saumon. J’aime particulièrement les « plaisirs à partager » en trois versions d’ardoises de charcuteries artisanales, de fromages du Québec ou de saumon-esturgeon fumés de Saint-Alexis. Idéales pour goûter à tout entre amis !

En entrée, le clafoutis aux champignons est particulièrement original et goûteux. La carte en dix propositions de plats signatures d’Anne Desjardins est alléchante et souvent surprenante, non dans ses choix premiers (filet de truite, côte de bœuf, risotto ou suprême de canard par exemple) mais dans les modes de cuisson (poulet braisé à l’hydromel, confit…) et les accompagnements originaux: purée de fèves blanches à l’ail rôti, risotto à la courge musquée, champignons et poireaux, purée de céleri-rave et pommes.

En dessert, on rajeunit ici le traditionnel pouding chômeur québécois; la tatin de pommes peut s’adjoindre un foie gras poêlé et le macaron au citron est un vrai délice…

http://www.restaurantlacoupole.ca

Nourritures terrestres

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Du « ventre » de Paris (le quartier des Halles), le marché de gros de la capitale française a migré en 1969 en banlieue sud où il s’étale sur des kilomètres carrés de rues et de pavillons aux allures d’entrepôts. J’y suis allée vendredi dernier en visite guidée pour un article à paraître dans le quotidien Le Soleil de Québec.
Il faisait nuit noire sur Paris l’endormie en ce petit matin frais. Tandis que le bus démarrait à 4h45, certains étaient déjà en plein travail à Rungis. Leur tâche: alimenter toute la grande région parisienne et même au delà en produits frais et de plus en plus transformés: poissons, fruits de mer, viandes, fromages, fleurs.
À 5 heures, le marché est en pleine effervescence extérieure: un ballet de camions et camionnettes de livraison se remplissent aux portes des différents pavillons pour prendre le chemin de détaillants et restaurants. Le pavillon de la marée compte 28000 m² ! Les poissonniers, à l’oeuvre depuis 20 h, y ont presque terminé leur travail. Les boîtes de styromousse s’alignent encore par ci par là, laissant voir de beaux bars frais, de grosses crevettes de Madagascar, des coquilles Saint-Jacques, des langoustines. On y célèbre aussi l’arrivée des homards…
Au pavillon de la volaille, le poulet de Bresse voisine avec le foie gras en boîte, comme juste à côté, au pavillon de la viande, les bœufs entiers pendent sur des crochets près de délicates pièces de bison. Pas un endroit pour végétariens… En déambulant dans l’allée centrale bordée par les emplacements de grandes maisons de gros, on y apprend à repérer les patrons, arborant un chapeau, et les vendeurs à casquettes. En arrière, des bouchers découpent toute la nuit la viande commandée par les clients.
Arrêt suivant: au pavillon de la triperie où un alignement de têtes de veau nous salue tandis que des langues de bœuf nous tirent la langue !

Il est temps de filer au Pavillon des fruits et légumes, qui fait la part belle aux maraîchers de la région parisienne, proposant de belles salades et fines herbes. Plus loin, on vend du blé d’Inde prêt à cuire, des asperges vertes espagnoles, de grosses blanches de la Loire et de fines asperges sauvages.
Côté fruits, le marché est tout rouge ce matin, avec ses cageots de fraises à perte de vue.
Après le pavillon des produits laitiers, où d’impressionnantes meules de fromages sont empilées partout, on finit par le pavillon des fleurs, expression de la déprime  française… Il y a 40 ans, se souvient notre guide, il y avait ici 100 rosiéristes français; il n’y en à plus que 4… La mondialisation aidant, les Hollandais ont envahi le marché international des fleurs et le pavillon s’essouffle même s’il compte encore quelque 22000 m² de fleurs, avec dominance en ce moment des pivoines, des roses et des lilas.
Je m’amuse à voir passer des acheteurs à vélo dans les pavillons, histoire d’arriver plus vite à destination, mais il est huit heures, plus que temps pour nous de filer au restaurant L’Etoile, l’un des 17 restos de cette ville dans la ville. Comme les travailleurs (12.000 en tout), notre groupe termine sa visite par un déjeuner consistant: café, assiette de jambons blanc et fumė, assiette de fromages, baguette fraîche et croissant itou. Nous voilà d’attaque pour entamer une vraie journée de touriste parisien…

www.visiterungis.com

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Mauvaise réputation

Plywood aux murs et sur les tables recouvertes de plexiglas; planchers de bois et briques au murs: La Mauvaise réputation, restaurant ouvert cet hiver sur la rue Saint-Denis, à Montréal (mais qui vient tout juste d’être « présenté » aux journalistes), a choisi ce petit côté rustique original pour la déco de sa salle à manger. Pour l’été, il a une terrasse bien invitante côté soleil ! A la barre: les actionnaires du Roméo, sur l’avenue Mont-Royal, mais avec un concept bien différent: celui de faire la part belle aux plats à… mauvaise réputation en termes nutritionnels. Burgers, poutines, BLT, fish and chips, ailes de poulet, poulet frit et crevettes popcorn sont en effet au menu de ce « fast-food » bien revisité, avec plusieurs touches originales. Ainsi, le burger au porc effiloché après cuisson lente peut s’accompagner d’une « bonne conscience » sous forme de salade verte et légumes ou d’une goûteuse salade de haricots verts et jaunes… mais les frites sont bien tentantes !

La rumeur dit que les acras de morue sont un vrai péché mais il faudra revenir pour les goûter… Comme les bulles en importation privée, avec un champagne Michel Loriot à 56 $, soit un prix défiant toute concurrence en restauration. Un autre péché à consommer bientôt !

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LA MAUVAISE RÉPUTATION

3979 rue Saint-Denis, Montréal

Tel. 514-564-3882

www.lamauvaisereputation.ca

Un week-end à Québec

Invitée à Québec récemment, j’ai redécouvert le Café du Monde qui fêtait cette année ses vingt-cinq ans. Je n’ai pas été déçue. En pleine gare maritime, on grimpe par un escalier imposant pour aboutir dans l’immense salle. A droite, la cuisine ouverte, puis une série d’espaces figurant quasiment des salles différentes. Complètement réaménagé, le restaurant offre un nouveau visage depuis le printemps, avec une grand terrasse et une verrière superbe. Bois, verre et acier inoxydable, avec des teintes de gris charcoal donnent à l’ensemble un look très actuel.

Le restaurant s’affiche comme une brasserie à la française mais son décor et même sa table sont à mon avis plus nord-américains que français ! Et c’est tant mieux.  Pour faire son choix, une grand ardoise se promène entre les tables, en plus du menu. Les classiques boudin, foie gras et huîtres (irréprochables) voisinent avec beaucoup de poissons, une bavette, un foie de veau ou un pot-au-pot de fruits de mer des îles de la Madeleine. J’opte pour le panier vapeur, ses moules, crevettes et poissons; mes compagnes pour la dorade entière et la lotte en sauce. En finale, la crème glacée frite avec caramel au beurre salé a emporté le pleine adhésion de toutes !

Bons points : le service ultra-rapide, très prévenant sans l’être trop; des plats copieux et surtout bien faits. Et une mention spéciale pour Cédric Boutevillain, le gérant du café à l’accent du sud et à la bonne humeur communicative !

Au sortir de table, une petite marche-santé me conduit à l’Hôtel Le Germain-Dominion, dans le Vieux-Québec. Très bel hôtel-boutique d’une chaîne québécoise réputée ! Optez si vous pouvez pour une chambre côté fleuve. Vous aurez peut-être la chance, comme moi, d’avoir vue sur un gros bateau de croisière en balade sur le Saint-Laurent. Et chaque soir sur le (faux) feu qui brûle dans la tour de l’ancienne caserne de pompiers Dalhousie, repaire depuis longtemps de la compagnie Ex-Machina de Robert Lepage, célèbre metteur en scène-cérateur québécois.

www.lecafedumonde.com

www.www.germaindominion.com