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Chères Adirondacks

P1150677La région des High Peaks, près de Lake Placid, dans l’État de New York, est l’une de mes préférées. Depuis mon arrivée au Québec, il y a plus de 25 ans,j’ai campé, marché, gravi des sommets, nagé, fais de la raquette et du kayak et même pêché à la mouche au cours d’un nombre incalculable de petites sorties ou longs week-ends depuis Montréal.
Il faut dire qu’on est à peine à deux heures de ce coin formidable qui recèle des trésors pour amateurs de plein air, comme la série des lacs de Saranac Lake, les High Peaks eux-mêmes, sans compter les rivières et la nature généreuse en verdure.

Mi-mai, j’y ai célébré le printemps… après deux ans d’absence injustifiée !
Après une forte pluie le vendredi soir, le week-end s’est révélé sous ses plus beaux atours avec temps frais et soleil bien présent.
Côté hébergement, le Dartbrook Lodge, à Keene (www.dartbrooklodge.com), est typique de ce qu’on fait de mieux dans le style rustique-confortable. Il a certes son prix mais quel délice d’avoir son chez-soi, avec salon, belle chambre et même terrasse où prendre l’apéro et le petit déjeuner entre deux activités de plein air. DSCN0975DSCN0977
Jouxtant le lodge, en plein coeur du village, l’ADK Café est le genre d’endroit où l’on revient aussi: l’expresso est bon, les déjeuners copieux et les repas concoctés avec produits locaux. (www.theadkcafe.com) DSCN0950
Ne ratez pas non plus la visite du magasin d’antiquités (chères mais qui ne coûtent rien à regarder). Mon coup de coeur: l’original lean-to trônant à l’extérieur, avec lit et bureau, ouvert sur l’extérieur !
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Le samedi, j’ai découvert le Henry’s Wood à quelques kilomètres à peine du centre de Lake Placid. Un havre de paix, avec plusieurs pistes de vélo de montagne pas trop difficiles. Au sommet, on a une vue sympa sur Lake Placid et les montagnes environnantes. ???????????????????????????????
Une bonne adresse où louer un vélo de route (pour faire tout ou partie du circuit des High Peaks par de petites routes panoramiques) ou un vélo de montagne, avec service hors-pair: Placid Planet Bicycles (placidplanetbicycles.com).
Après une bonne douche, troquez vos habits de plein air pour une tenue de ville et rendez-vous pour un bon souper à Lake Placid: on vous recommande de sortir un peu du centre-ville pour vous rendre au Kanu Restaurant du Whiteface Lodge où cuisine gastronomique et vins fins sont à l’honneur.
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Le lendemain, on se déplace vers Saranac Lake, non pas pour filer sur le lac mais pour grimper l’Ampersand Mountain. La randonnée printanière comporte son lot de gadoue, voire d’eau ruisselant abondamment dans le sentier qui traverse une forêt mature avec de curieux arbres « octopus » (dont les racines à l’air enserrent de grosses roches). On attaque vite la montée plutôt soutenue, sur un sentier surtout constitué de pierres.
Au sommet, à plus 3300 pieds, merveille des merveilles ! Tout en pierre usée par le temps, il est complètement dénudé. Mieux vaut pouvoir se vêtir quand le vent est là. La vue à 360 degrés est dégagée sur un chapelet de lacs et une série des plus beaux sommets de la région.
Le parcours aller et retour, plutôt exigeant, se complète en 3h30 environ. Voilà qui finit bien un week-end de sport et détente !

Infos touristiques: http://www.lakeplacid.com
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Le nouvel “hôtel-boutique” d’Air France

Fauteuil, lit, salon, chambre quasi-privée : la nouvelle « suite La Première », dévoilée hier à Shanghai par Air France et qui fera l’objet d’un autre événement à New York en juin, offre tout cela dans un « module » individuel qualifié de « suite haute couture ». Le voyage haut de gamme, sorte de classe affaires pour grandes fortunes, a évidemment son prix : environ 12.000 euros pour un aller-retour Paris-New York, contre 6.600 euros en classe affaires…

Après avoir dévoilé en février sa future classe Affaires, Air France poursuit sur sa lancée de séduction des plus riches, avec cette annonce de « montée en gamme de son offre » sur certains vols long-courriers. Avec modération puisqu’on prévoit d’équiper progressivement, à partir de septembre prochain, 19 Boeing 777-300 avec quatre « suites La Première » chacun.

Qu’obtiendra-t-on pour ce type de réservation ?

Exit le terme de « siège », bienvenue à « la suite privative » qui préserve l’intimité et procure un confort digne d’un hôtel-boutique sur trois mètres carrés !
Avec quatre hublots rien qu’à soi (à rideaux électriques), cette mini-cabine s’adapte à son occupant et à ses besoins. Le large fauteuil fait face à un écran tactile personnel de 24 pouces (61 cm) haute définition. Il se transforme en lit horizontal de 77 cm de large et plus de deux mètres de long, avec matelas installé à la demande, couette Sofitel et rideaux épais.
En version salon, bureau ou salle à manger, la suite se module pour accueillir un collègue, client ou employé, avec un autre siège face au fauteuil.
Le cuir est à l’honneur de cette suite « sophistiquée », tout comme d’autres matériaux nobles: tissus doux, suède,« accents boisés et touches métalliques ».

Pour le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, c’est tout « l’art du voyage à la française » qui se reflète dans cette nouvelle offre en vol, conçue pour la compagnie aérienne par le fabricant B/E Aerospace en collaboration avec le designer Priestmangoode et Brandimage, agence de conseil en design et branding.

Si vous faites arrêt à Shanghai du 8 au 11 mai, à New York du 26 au 28 juin ou à Paris les 20 et 21 septembre, ne ratez pas l’une des expositions offertes en aérogare par Air France pour présenter ses nouvelles cabines, dont la suite La Première.

http://www.airfrance.com
http://www.expo.airfrance.com

Les vacances à la ville

Selon le site Expedia.ca, la destination préférée des Québécois pendant les vacances dites « de la construction » (du 21 juillet au 3 août) serait Las Vegas ! Semble-t-il pour son offre de spectacles… Orlando arrive en deuxième position, devant Vancouver et Toronto.

Paris occupe le cinquième rang, avant que le top 10 ne laisse la place de nouveau à trois villes américaines : San Francisco, Los Angeles et New York. Londres et Fort Lauderdale ferment la marche.

Moi qui pensais qu’ils rêvaient tous de plages, de mer, de lacs, d’air pur et de petits oiseaux ! Tant mieux, moi je vais au lac, à la mer, à la plage…

www.expedia.ca

Wifi à bord de certains vols Air France-KLM

En expérimentation à bord de deux Boeing 777-300, le wifi prend son envol sous la houlette d’Air France-KLM sur des vols Paris-New York et Amsterdam-Panama depuis le 29 mai.

Le projet de connectivité  a été réalisé en partenariat avec Panasonic Avionics.

Seul hic: le service n’est pas gratuit et même assez cher: 10,95 euros l’heure ou 19,95 euros pour l’ensemble du vol.  Des passagers voisins pourraient peut-être se partager la même connection ?

Mimolette et autres considérations fromagères

En voyage à Paris, le fromage fait partie de mon quotidien gustatif, olfactif
et visuel. J’ai notamment visité le marché de Rungis, où je me suis émerveillée face à des empilages de grosses meules de comtės, d’immenses galettes de bries de Meaux et d’impressionnants quartiers
de gruyère….
Au Baron rouge, un charmant bar à vin près du marché d’Alligre, dans le 11ème arrondissement, l’assiette de fromages est quasi obligatoire pour accompagner un ballon de rouge… Comme il est de mise permanente en fin de souper à la française, entre plat principal et dessert… ou comme moi, dès le petit déjeuner !

En profitant de ces délices du terroir laitier français (reblochon de Savoie,
bleu d’Auvergne ou …), je m’amuse au souvenir de ce petit article paru le mois dernier dans M, le magazine du Monde. On y parlait de cette vieille mimolette française dont 500 kilos étaient bloqués au New Jersey par la Food and Drug Administration depuis plus d’un mois pour cause de mites à fromage, des acariens risquant de provoquer des allergies. Cette variété d’acariens existe bel bien, étant justement cultivée à même la croûte des meules de mimolettes pour l’affinage. On indiquait que les fromagers new-yorkais étaient déjà en rupture de stock de mimolette et que 2000 adeptes s’étaient regroupés sur une page Facebook « Save
the mimolette »…

New York côté couette, côté fourchette

Publié le 23 juillet 2011

Difficile de faire son choix, surtout à cause des prix, pour loger à New York le temps d’une escapade. Et que dire des restaurants, pour la même raison mais aussi parce qu’ils sont si nombreux! En voici quelques-uns, pour tous budgets, histoire de vous aider à bien vivre la Grosse Pomme.  Lire la Suite…

New York, New York… au printemps !

Observé les dernières tendances mode à New York: la robe spéciale soirée des Oscars, si peu « gorgeous » et les bottes de caoutchouc très colorées, spéciales pluie printanière sur la Grosse Pomme

Visité le studio de la peintre Corno, dans Soho, à deux pas de son Opera Gallery. Tout de blanc vêtu, comme il sied à ses portraits colorés, l’atelier de l’artiste québéco-new-yorkaise est aéré autant qu’aérien. Surtout quand on y est reçu avec un verre de champagne ! Elle-même est très sympathique et se plie gentiment à la séance photo pour Voir, debout sur son balcon extérieur ou en habit de peintre, face à ses pinceaux et ses dizaines de gallons de peinture au sol. Elle me livre quelques-unes de ses meilleures adresses à New York dont je garde la primeur pour Voir…

Rencontré non loin de là, dans Greenwich Village, le chef québécois Mehdi Brunet-Benkritly, aussi pour Voir. Débarqué en octobre dernier dans la Grosse Pomme, après s’être fait chanté la pomme par une New-yorkaise, il prend les rênes du Fedora, un ancien bar-restaurant qui fut un institution familiale du quartier. La salle en demi sous-sol a été entièrement rénovée avec un beau comptoir de bois pour bar et une trentaine de places en salles, sur banquettes et chaises de bois. Abats au menu, plus un beau poulet frit et des spéciaux plus marins. L’« œuf dans le trou aux tripes » a toutes les chances de devenir le pendant new yorkais de la poutine au foie gras du Pied de cochon montréalais où officiait d’ailleurs Medhi l’an passé comme chef.

Voyagé en autobus Montréal-New York par crainte d’une tempête de neige en voiture. Nuit en Greyhound passablement inconfortable à l’aller, avec deux heures de retard et trois passées en attente interminable à la frontière américaine. Douaniers aux mines patibulaires et aux comportements procéduriers imbéciles. Retour en autobus de marque différente sans l’avoir demandé… pour une « run de lait » avec sorties incessantes d’autoroute, arrêts inexpliqués et sans excuses du chauffeur avant d’atteindre la frontière pour attendre deux bonnes heures comme  l’aller, cette fois côté canadien !

Observé le ballet sécuritaire new-yorkais et son cortège de gardiens: dans la file d’attente de l’autobus du retour vers Montréal où l’on vous passe le corps au détecteur de métal; au départ des croisières vers la Statue de la Liberté, avec passages dans les mêmes machines qu’aux aéroports) et fouilles vagues et donc parfaitement inutiles des sacs avant de monter à bord du bateau. Dans le moindre édifice où l’on entre pour monter à un étage, le gardien de sécurité vous prend en photo…

Admiré le vibrant Times Square à la tombée de la nuit quand les gens se ruent vers le guichet des spectacles à prix réduits pour le soir même sur Broadway. Le guichet TKTS offre souvent des billets à 50% de rabais !

Vu la ville de haut en buvant un bon verre dans les fauteuils mous du lounge sur le toit de l’hôtel Gansevoort, sur Park Avenue, à l’heure de l’apéro.

Mangé une bonne paëlla au chic Blue Water Grill, installé dans une ancienne banque, près d’Union Square.

Arpenté les rues de Greenwich Village un dimanche matin ensoleillé, à la découverte des vieux petits cafés du quartier.

Admiré Manhattan, ses gratte-ciels et ses ponts, depuis l’Hudson et l’East River à bord d’un bateau de la Circle Line : deux heures de croisière sur le pont avec passage devant l’incontournable Statue de la Liberté.

Vu le trou de Ground Zero en phase de reconstruction, avec ouverture prévue le 11 septembre prochain du Memorial aux disparus du 11 septembre 2011.

Dormi au chic hôtel Carlton de Madison Street: superbe lobby, chambres tout confort et restaurant Millenium au service irréprochable.

Observé la ronde d’immigrants indous ou pakistanais spécialisés dans le montage et démontage des tables des grands restaurants.

Râlé contre le métro new-yorkais, non seulement sale mais aux ramifications difficiles à comprendre: attention aux rames locales ou express qui ne s’arrêtent pas partout; au sens up ou downtown; aux Metrocard qui finissent pas coûter cher. La carte d’un jour avec passages illimités ayant été supprimée, ne reste que celles à 10 ou 20 dollars dont il faut se souvenir qu’elle peut être rechargée. Sinon, on perd 1,70 $ par carte de 10 $; la seule autre alternative aux billets est la carte pour 7 jours, à 29 $. Les subtilités du système de métro nécessitent plus de trois jours pour les absorber !

Détesté marcher sur l’interminable et sans intérêt Greenwich Street, plein ouest.

Aimé le côté Barbès parisien de Canal Street dans Soho et la foule bigarrée de Broadway Street, côté sud, en début de soirée.

Été étonnée d’entendre autant parler français partout, à l’hôtel, dans les rues, les restaurants, les musées.

Vu le Guggenheim de Frank Lloyd Wright, extérieur et intérieur en béton armé spiralé et tout en rondeurs blanches.

Traversé une toute petite partie de Central Park, paradis des joggers du dimanche.

Été surprise par le coût de la vie new-yorkaise, même pour les repas pris sur le pouce.