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La Cuvée : nouveau bar à vins à Montréal

Tout près de la station de métro Berri, à Montréal (avec aussi stationnement gratuit), on descend quelques marches pour se retrouver dans l’ambiance chaleureuse de La Cuvée, le nouveau bistro-bar à vins ouvert par l’Auberge Le Pomerol. On ne s’attend pas à moins d’une membre de la bannière Hôtellerie champêtre qui en compte très peu en milieu urbain au Québec. Les propositions du chef Jonathan Knafo, côté bistro, sont d’un très bon rapport qualité-prix, surtout pour les midis, avec de sérieux accents de cuisine française. Le tartare et frites à 10 dollars, qui dit mieux ? Pour le bar à vins, on fait confiance au sommelier Maxim Laliberté pour des choix éclairés et on attend du proprio argentin (celui du resto Atame) quelques belles découvertes de son pays d’origine. J’en ai profité pour visiter quelques-unes des 27 chambres du Pomerol: plutôt petites mais bien douillettes dans un décor raffiné. Les paniers-déjeuners pour démarrer la journée sans se presser dans sa chambre ont la côte, ici comme dans plusieurs autres établissements de Montréal et Québec.

www.lacuveemontreal.com

www.aubergelepomerol. com

www.hotelleriechampetre.com

Un article en terres italiennes

À la fin juin 2014, je publiais un article dans le journal Le Soleil, intitulé «Un rêve québécois en terres italiennes» dans le cahier Voyages.

Elle a à peine trente ans et a déménagé ses pénates depuis quelques années de sa Montérégie natale aux collines de la Toscane… Paula Cook règne en maître sur un vignoble qui se love dans le relief, sur sept hectares de vignes, dans la verdoyante campagne de Gaiole in Chianti. Pour ceux qui aiment les voyages œnologiques comme pour les amoureux de l’Italie, c’est un arrêt de choix au cœur d’une région bénie des dieux!

Pour lire la suite…

À voir dans les pages V6 et V7 de l'édition du 28 juin 2014 du journal Le Soleil.

À voir dans les pages V6 et V7 de l’édition du 28 juin 2014 du journal Le Soleil.

Envie de vins de Bordeaux?

Vins de Bordeaux - Anne Pélouas - journalisteVous avez d’en connaître plus sur les vins de Bordeaux? Vous avez envie de visiter cette région de France?  Allez lire le reportage que j’ai écrit sur le sujet pour le magazine M à l’automne 2013. Le reportage commence à la page 42 du numéro publié par La Presse. Santé!

Plus qu’un Relais et Châteaux

P1140377A Lorgues, dans l’arrière-pays varois, j’ai eu la chance de visiter le Château de Berne. Rien de mieux pour découvrir le Var vert que de déambuler dans ce vaste domaine, tout en collines et forêts, vergers et vignobles, couvrant 500 hectares. Au cœur du domaine trône une bastide qui abrite un hôtel à taille très humaine comme le sont tous les Relais & Châteaux. Si les prix associés à cette gamme d’hébergements vous font peur, sachez qu’on peut très bien passer une journée dans celui-ci sans y dormir et à frais réduits. Pique-nique-jazz en été, visite de la cave et initiation à la dégustation; randonnées pédestres ou en VTT sont notamment disponibles, en plus de cours de cuisine. Les prix du midi au restaurant L’Orangerie sont aussi très abordables et la table excellente. Pour 55 euros le pass journée, l’expérience sportive, gastronomique, œnologique et de détente est à vous ! En passant en automne, goûtez aux figues du château…

Le domaine est avant tout viticole, comme il l’était déjà à l’époque romaine, bien situé qu’il était sur un embranchement de la Via Aurelia, voie commerciale importante entre Italie et Espagne. L’oenotourisme est devenu sa marque de fabrique à partir de 1995, avec une touche appuyée sur l’art de vivre à la provençale depuis 2007 et le label Relais & Châteaux depuis 2009 . Le domaine a 118 hectares de vignes entre garrigues et oliveraies. Il produit quelque 750 000 bouteilles de grands vins par an sur deux millions au total, rosé de Provence en tête. Avec 85 % du total. Vin d’apéro autant que digne accompagnateur de repas provençaux , ce rosé clair, très aromatique et sec est divin !

www.chateauberne.com

P1140378Un aperçu du domaine

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Retour aux Sources… de Caudalie

 

J’avais visité et séjourné aux Sources de Caudalie, à Martillac, près de Bordeaux, il y a plus de deux ans. J’avais adoré le Château Smith Haut Laffite planté dans son décor de vignes et  la gentillesse de Florence et Daniel Cathiard, ex-champions de ski alpin tous les deux, reconvertis en vignerons. Leurs filles Mathilde et Alice ont créé pour leur part et respectivement la marque Caudalie de produits de beauté et de soins à base de sous-produits de la vigne, ainsi qu’un fabuleux spa de vinothérapie, adjacent à un hôtel de charme,  boutique-hôtel de campagne, membre du réseau des Small Luxury Hotels.

Je viens de revisiter le site, tout en bâtiments « régionaux », répliques de maisons landaises, d’une bastide en pierre de taille d’Aquitaine, près d’un bassin et de son île aux Oiseaux, avec sa propre réplique de cabane sur pilotis d’Arcachon. Cette « suite (à plus de 750 euros la nuit) vient tout juste d’être redécorée intérieurement par l’étoile montante de la haute couture parisienne, Maxime Simoens. J’ai bien aimé ses papiers peints,  mixte de blanc et de bleu, en rayures inégales, style codes-barres (logo de sa marque) et le beau sol en ardoise de la salle de bains. Le directeur m’a appris qu’en plus d’avoir racheté une belle « chartreuse » dans la région, le Château Le Thil, avec ajout de 9 chambres, de quatre salles de réception, dans un parc classé, à 1,5 km des Sources de Caudalie, les propriétaires ont entamé un agrandissement sur le site même de Martillac: avec 15 chambres supplémentaires dans un nouveau bâtiment, un troisième restaurant et une cave à vin digne de ce nom. Ouverture prévue en juin 2014. Le nouveau restaurant sera un nouveau concept de « cave à manger », à la fois bar à vin et bar à tapas, avec une épicerie fine. On y trouvera sûrement cette  « fleur de sel de Merlot » qui figure au rang des créations récentes des Sources de Caudalie.

J’ai eu pour cette seconde visite un coup de coeur pour la salle de dégustation actuelle, carrée, à l’étage d’un des bâtiments, avec vue à 360 degrés sur la campagne environnante. Et pour le chef Nicolas Masse, depuis 4 ans à la tête du restaurant étoilée Michelin La Grand Vigne. J’ai participé avec lui à un cours de cuisine printanière sur le thème « fleurs, fruits et légumes ». Nous y avons concocté en groupe une salade croquante vitaminée avec de petits légumes en julienne dans une feuille de riz, accompagnée de gambas grillés et fraise, puis du merlu enrobé dans une fleur de courgette avec asperges vertes rôties, courgettes et sabayon à l’orange. Moi qui fuyait devant toute recette avec sabayon, croyant que c’était trop difficile à faire, j’en suis ressortie avec l’avis contraire ! Puis le groupe est passé à table, pour déguster ces dits plats, avec un accord mets et vins parfait. Superbe journée !

www.sources-caudalie.com

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Saint-Émilion

P1130675De ce village médiéval, situé au cœur d’un des vignobles les plus réputés d’Aquitaine, je gardais un vague souvenir de site au charme suranné sans avoir trop envie de le revoir mais le charme a opéré de nouveau lors d’une visite guidée effectuée en marge de l’inauguration à Bordeaux du Cyrano de Bergerac, navire de la compagnie CroisiEurope, il y a quelques jours.

J’ai aimé marcher sur les pavés mouillés de la cité et visiter sa  Collégiale du 12ème siècle. L’église mi-romane, mi-gothique à un joli cloître donnant sur le clocher gothique de l’église monolithe voisine. Curieuse, d’ailleurs, cette église qui ne semble n’avoir qu’un gros clocher. De la terrasse surplombant la basse ville et la bucolique vallée de la Dordogne, on ne voit pas ce qu’elle cache. Il faut descendre par la typique rue de la Cadène, avec son arcade ogivale gothique, qui constituait au Moyen Âge l’unique porte de l’enceinte fortifiée pour se retrouver en contrebas du clocher sur la place du marché. Quelques pas et nous pénétrons dans la pierre… Noir presque total pour déambuler sur un sol en terre battu dans ce qui fut une véritable église souterraine. Le clocher, explique le guide, servait de point de repère pour les pèlerins en route sur le chemin de Compostelle tandis que l’église sous terre a littéralement été creusée de l’intérieur dans le roc. C’est Pierre de Castillon, de retour de croisade, qui en commanda la construction, laquelle dura dix ans ! De retour de Jérusalem, le croisé se serait inspiré de son passage en Cappadoce turque pour la concevoir. Elle a des allures de cathédrale austère avec des salles très hautes de plafond. L’originale visite ne peut se faire qu’avec un guide, pour 7 euros. En sortant, ne manquez pas d’acheter du vin et-ou des macarons, une spécialité de la place !

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Une Québécoise en Toscane

Il y a quelques semaines, j’ai fait la rencontre de Paula Papini Cook, 27 ans, viticultrice née en Montérégie, au Québec, et propriétaire d’un vignoble sur les hauteurs de la Toscane (entre Florence et Sienne !
Diplômée en agriculture de la réputée Université McGill, à Montréal, elle a étudié viticulture et œnologie à Angers, en France, puis en Italie, avant de chercher un nouveau port d’attache pour pratiquer le métier qu’elle aime. Et c’est en Toscane qu’elle a atterri.
Le Miccine compte sept hectares de vignes entre Radda in Chianti et Gaiole in Quianti, en plus d’une superbe villa rénovée et transformée en maison d’hôtes de style… toscan. Elle peut accueillir entre 8 et 10 personnes en quatre studios qui dominent le vignoble. Avec grande piscine et un chef qu’on peut faire venir à la demande pour mitonner de bons petits plats italiens. Pour quatre personnes, les prix varient de 1200 à 1800 euros la semaine selon la période.
L’idéal est sans doute d’aller y vivre l’expérience des vendanges fin septembre ou début octobre, un grand moment de convivialité et d’agapes comme je l’ai maintes fois expérimenté dans ma jeunesse à Bordeaux ! Reste qu’en tout temps, chez Mme Cook, les clients peuvent suivre les travaux quotidiens dans les vignes, comme au chai ou à la salle de dégustation.
La vigneronne a choisi de produire moins plutôt que plus, soit à peine 30.000 bouteilles par an. Ses cinq vins (quatre rouges et un blanc) sont de purs produits sans pesticide ni engrais chimique… en attente d’une certification bio pour les prochaines années.
On trouve notamment à la SAQ québécoise Le Miccine, Chianti Classico, 100% Sangiovese, 2009, au prix de 23,60 $. Élégant et moyennement acide, on lui reconnait un bouquet complexe de fruits murs.
http://www.lemiccine.com

Le tango du vin

J’emprunte ce beau titre au site Vitisphère qui, dans la dernière livraison de sa « e-lettre », rend compte d’une note de conjoncture bien instructive publiée par l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin (OIV).

Tango en deux temps, avec un pas en avant côté consommation de vin et dix en arrière côté production pour l’année écoulée. Suit un texte qui – curieusement – évoque un équilibre mondial entre l’offre et la demande qui serait à portée de main. Les chiffres me semblent prouver le contraire malgré une légère amélioration: +0,6 % pour la consommation de vin en 2012, – 6% pour la production… Celle-ci a atteint 250, 9 millions d’hectolitres. Les vignobles les plus touchés par la baisse de production, surtout pour cause d’aléas climatiques, sont la Hongrie (-32%), l’Argentine (-24%), la France et la Nouvelle-Zélande (-17%). Les hausses les plus fortes concernent le Chili (+20%), la Grèce (+15%),  la Chine (+13%), le Portugal (+9%) et l’Afrique du Sud (+8%).

La France demeure le premier producteur mondial de vins (avec une part de 20 % mais seulement 15% des exportations internationales), devant l’Italie et l’Espagne. A eux trois, ces pays représentent 51% de la production mondiale.

Pour la consommation, les Chinois affichent une hausse de 27 % de la leur tandis que l’Espagne et l’Italie connaissent un chute respective de 24% et de 14%.

http://www.vitisphere.com

Une soirée Outaouais avec Véronique Rivest

Jeudi dernier, j’étais invitée par Tourisme Outaouais à une soirée VIP à la Guilde culinaire, au 6381, boulevard Saint-Laurent, à Montréal. Occasion de faire un tour dans leur superbe boutique pour le plaisir des yeux  ! J’en ai tout de même profité pour refaire le plein de beurre Mycryo, beurre de cacao vraiment intéressant en cuisine. Cette matière grasse « noble » est une vraie bénédiction: zéro cholestérol, très résistant à la chaleur, contrairement au beurre, bon enrobant pour les viandes, poissons et légumes dont il retient jus et sucs !

La sommelière Véronique Rivest animait pendant la soirée un atelier sur les accords mets et vins.  Elle y a fait l’éloge du « plaisir », propre à chacun, en matière de goût pour le vin et nous a fait faire quelques expériences, dont celle de mordre dans une tranche de citron avant de goûter un Gewurztraminer bien acide qui s’en trouvait étonnamment adouci…

J’ai bien aimé aussi avoir son avis sur les bouchons à vis ou en plastique qui remplacent de plus en plus les traditionnels bouchons de liège. Elle préfère de loin les capsules à vis que les bouchons en plastique. Lors d’une dégustation à l’aveugle, elle dit n’avoir pas vu de différence entre un vin sous bouchon de liège et le même sous capsule à vis !

Notre sommelière préférée a renvoyé en cuisine au cours de la soirée une bouteille de vin rouge que personne autour de la table n’avait vu bouchonné ! Mais elle nous a aussi invités à ne pas confondre vin bouchonné et vin boisé ! Comme j’aime les vins boisés, personnellement, j’ai bien du boire sans m’en rendre compte un bon lot de bouchonnés dans ma vie…

On est tout excité surtout par le prochain départ de « notre » meilleure sommelière pour le Japon (elle -même est plutôt sur le stress de la préparation). Véronique Rivest, « meilleur sommelier du Canada » en 2006 et 2012, puis des Amériques l’an passé, s’en va défendre les couleurs du Canada pour la troisième fois au concours du « meilleur sommelier du monde ». Il aura lieu du 27 au 29 mars au Japon. On souhaite la meilleure des chances sur le podium à cette sympathique grande dame du vin, déjà dans le top 12 mondial en 2007 et 2010 ! Évidemment, on n’est pas chauvin…

www.tourismeoutaouais.com

www.laguildeculinaire.com

www.veroniquerivest.com