Archives de tags | gastronomie

Quelques bonnes adresses bruxelloises

cycliste

On dort dans un train ? Au Train Hostel, dans le quartier Schaerbeek, pas très loin de la gare du Nord : une auberge bien originale où l’on dort dans une couchette, une cabine ou une suite de vrai train…

Pour manger typiquement belge sans se ruiner: au T’Kelderke, 15, Grand Place

Pour découvrir un resto de quartier, près du Palais Royal, offrant notamment d’excellents chicons au gratin: Le Schievelavabo, 52, rue du Collège Saint-Michel.

Pour dormir sur ses deux oreilles au centre-ville: Ibis Centre Sainte-Catherine. Chambres petites mais très fonctionnelles; petit déjeuner-buffet pantagruélique; accueil hors-pair.

-On se déplace en vélo: le Villo! est le frérot du Vélib parisien, aussi facile d’utilisation et tellement libérateur. Idéal pour partir le nez au vent se balader dans Bruxelles et découvrir ses trésors cachés, petites rues, bords de canal, passages couverts… mais attention aux mollets , il y a du relief dans certains quartiers !

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« Route des huîtres » en Virginie

Au resto-@AnnePélouasLors de mon dernier reportage pour le Huffington Post Québec la semaine dernière en Virginie, j’ai rencontré des gens fort sympathiques qui m’ont bien fait aimer cet état que je ne connaissais pas.
Il y a eu d’abord une réception haute en couleurs avec Terence R. McAuliffe, le gouverneur de la Virginie, pour l’inauguration de la toute nouvelle Virginia Oysters Trail, un parcours autant gourmand que culturel ! Un rigolo, le gouverneur, dont le discours a bien fait rire l’assistance. Puis, il a ouvert (difficilement) quelques huîtres. La soirée dans les jardins du superbe hôtel The Tinns Inn, à Irvington, m’a permis de faire le tour gourmand en accéléré sur la pelouse où les kiosques des producteurs d’huîtres et de vignerons se succédaient. Comme vin et huître vont bien ensemble…Huîtres barbecue-@AnnePélouas

Plus tôt, j’avais aimé rencontrer les « watermen » de la Rappahannock River Oyster Company, l’un des plus gros producteurs d’huîtres de la Virginie. Voir comment un bébé-huître devient en l’espace de 18 mois maximum une huître propre à la consommation fut un régal. Le mollusque passe du bac à bébés à la pouponnière de la « ferme » de Topping, dans des cages immergées directement dans le petit port de Locklies, puis séjourne dans une autre cage au fond de la baie avant de rentrer provisoirement au bercail ! Nous avons embarqué dans une chaloupe de la compagnie pour aller relever une cage dans la baie. J’y ai mangé une huître des plus fraîches avant de revenir au quai pour assister au tri et à la mise en sacs d’expédition.

Le lendemain, petit tour à Virginia Beach… sous la pluie. Les grands resorts collés sur la mer, ce n’est pas trop mon genre mais la promenade piétonne et cycliste est tout de même bien agréable. J’ai surtout aimé manger de gros pétoncles au Bubba’s sur Shore Drive, avec vue sur l’eau. Pour y apprendre que la proprio est une Québécoise installée là depuis longtemps. Je l’ai d’ailleurs rencontrée deux jours plus tard à la porte d’à côté: une poissonnerie-boutique où j’ai acheté deux douzaines d’huîtres pour les faire goûter à mes amis de Montréal ! Excellentes encore…

En fin d’après-midi, j’ai entrepris un vrai périple pour rejoindre la Côte Est (East Shore) par le superbe pont-tunnel qui traverse la baie Chesapeake (voir mon précédent billet).

Chesapeake Bay Bridge-Tunnel is known as one of the Seven Engineering Wonders of the Modern World. It showcases the beauty of the Cheaspeake Bay and delights motorist driving to Virginia's Eastern Shore.  www.Virginia.org, Virginia Tourism Corporation

Chesapeake Bay Bridge-Tunnel is known as one of the Seven Engineering Wonders of the Modern World. It showcases the beauty of the Cheaspeake Bay and delights motorist driving to Virginia’s Eastern Shore.
http://www.Virginia.org, Virginia Tourism Corporation

La péninsule de la Côte Est est superbe, pourvu qu’on s’écarte de la route principale pour emprunter plutôt les petites routes, côté mer ou côté baie. Les champs de coton, le villages historiques, les jolies forêts de pin et la vue sur l’eau, rien de plus beau !

La cerise sur le sunday ? Un mémorable coucher de soleil sur la baie de Chesapeake en kayak de mer. J’étais partie en après-midi avec une guide de South East Expeditions pour me rendre jusqu’au vignoble de Chatham Vineyards, au fond de Church Creek. Original: une heure de kayak, petite marche-santé sur le domaine viticole, puis visite en compagnie de l’un des propriétaires et dégustation de toute leur gamme de vins. Impressionnant: autant les blancs que les rouges et même un très bon vin de dessert, à prix relativement doux. Au retour, j’ai eu cette superbe surprise d’un coucher de soleil flamboyant. Coucher de soleil en kayak-@AnnePélouas

Seul regret: je n’ai pas eu trop le temps d’explorer les villages de Cape Charles et Onancock mais j’ai tout de même eu la chance de séjourner dans deux magnifiques maisons coloniales transformées en B & B: Cape Charles House et The Onancock InnB&BCapeCharlesHouse

Tremblant gourmand pour «foodies» actifs

Texte publié sur le Huffington Post Québec le 14 septembre 2015

Manger, boire, bouger? Pourquoi choisir quand on peut lier activités physiques (plus ou moins modérées) et expériences épicuriennes? La deuxième édition de l’événement Tremblant Gourmand bat son plein depuis samedi dernier dans la station des Laurentides et le beau temps chaud attendu pour cette semaine devrait inciter tous ceux qui le peuvent à faire l’école buissonnière pour y participer… Aux autres, on suggère de ne pas rater l’apothéose des réjouissances, le week-end des 19 et 20 septembre.

Pour profiter de la plupart des activités, ainsi que de rabais dans les boutiques et restaurants du village piétonnier, le mieux est d’opter pour un «passeport», vendu au coût de 30 dollars.

 ON MANGE!

Les «foodies» sont gâtés : la Foire des artisans les accueille le week-end au bas du village, sur la place des Voyageurs, avec des kiosques de dégustations variées: pains, produits à l’érable, champignons sauvages… La Place Saint-Bernard, en haut du village, est toutefois le centre névralgique du festival, en semaine comme le week-end. On navigue ici aussi de kiosque en kiosque pour goûter un morceau de La Vlimeuse, tout nouveau fromage à pâte molle et croute lavée de la Fromagerie Mont-Tremblant, une cuillérée de miel grand cru du producteur de Mont-Laurier Miels d’Anicet, un verre de cidre de glace ou quelques bières de microbrasseries.

Les restaurateurs du village ne sont pas en reste. Tous affichent des rabais sur leurs menus, certains plats ou boissons, pour les possesseurs du passeport Tremblant gourmand.

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Une visite au pays du sel et de sa fleur, la Guérande

Entre terre et mer, un paysage complètement atypique se dévoile : le plat pays vu de loin ne l’est nullement lorsqu’on sillonne la route étroite qui serpente sur un terre-plein argileux, bordé de milliers de rectangles d’eau luisante ou de grands étangs… jusqu’au bord de mer Atlantique. 

Sur la presqu’île de Guérande, juste au nord de la station balnéaire huppée de La Baule, on est au cœur de marais salants qui couvrent 2000 hectares. Du travail du paludier à la table, où le sel de Guérande et la délicate fleur de sel sont réputés partout dans le monde, il y a tout un savoir-faire ancestral et artisanal à découvrir. Les paludiers sont de curieux agriculteurs « miniers » : de vrais alchimistes, capables dans leurs salines de faire surgir de l’eau de mer ces fins produits 100% naturels, très riches en oligo-éléments et étonnamment pauvres en sodium. Le tout au terme d’un processus complexe d’évaporation de l’eau et de cristallisation du sel du à l’effet conjugué du vent, du soleil, de l’eau et de la main de l’Homme.

Sortie de plein air
Rendez-vous d’abord à Terre de Sel, au pied du joli village fortifié de Guérande, halte de choix pour la nuit et qui mérite aussi une bonne demi-journée de visite : tour de ronde sur les remparts, balade dans les rues pavées autour d’une belle Collégiale, shopping chez les artisans… Terre de Sel offre pour sa part une autre visite instructive. L’organisme à vocation touristique est une filiale de la Coopérative Les Salines de Guérande, qui regroupe les deux tiers des 300 paludiers de la région, avec une jolie boutique et une exposition permanente. On y organise aussi à l’année de nombreux tours guidés dans les marais salants, qui plairont autant aux adultes qu’aux enfants. En compagnie d’un guide naturaliste, on peut par exemple partir à pied, jumelles au cou, pour une petite virée à la fois ornithologique, agricole et culturelle ! Site naturel classé, les marais salants abritent 300 espèces d’oiseaux, dont de nombreux migrateurs attirés dans ce qui est un véritable garde-manger semi-marin…

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La Cuvée : nouveau bar à vins à Montréal

Tout près de la station de métro Berri, à Montréal (avec aussi stationnement gratuit), on descend quelques marches pour se retrouver dans l’ambiance chaleureuse de La Cuvée, le nouveau bistro-bar à vins ouvert par l’Auberge Le Pomerol. On ne s’attend pas à moins d’une membre de la bannière Hôtellerie champêtre qui en compte très peu en milieu urbain au Québec. Les propositions du chef Jonathan Knafo, côté bistro, sont d’un très bon rapport qualité-prix, surtout pour les midis, avec de sérieux accents de cuisine française. Le tartare et frites à 10 dollars, qui dit mieux ? Pour le bar à vins, on fait confiance au sommelier Maxim Laliberté pour des choix éclairés et on attend du proprio argentin (celui du resto Atame) quelques belles découvertes de son pays d’origine. J’en ai profité pour visiter quelques-unes des 27 chambres du Pomerol: plutôt petites mais bien douillettes dans un décor raffiné. Les paniers-déjeuners pour démarrer la journée sans se presser dans sa chambre ont la côte, ici comme dans plusieurs autres établissements de Montréal et Québec.

www.lacuveemontreal.com

www.aubergelepomerol. com

www.hotelleriechampetre.com

Un voyage gourmand au Costa Rica

Vous avez envie de soleil et de chaleur en ce mois de janvier. Lisez l’article que j’ai écrit pour le journal Le Soleil et qui vous propose un voyage gourmand au Costa Rica.

La pura vida, cette joie de vivre dont le Costa Rica a fait son slogan, a des ramifications jusque dans sa cuisine. De plus en plus prisé l’hiver par les Québécois, ce pays est davantage reconnu pour ses plages et ses activités écotouristiques que comme destination gourmande. Pourtant, il est possible d’y découvrir de bons produits et plats autres que le gallo pinto (riz et haricots) ou le pollo à toutes les sauces… Encore que même cette cuisine traditionnelle soit si parfumée qu’on aime y revenir, y compris au petit déjeuner. De la région centrale à la côte Pacifique, suivez le guide des saveurs au pays des Ticos!

À peine le pied posé à l’aéroport de San José, on file au marché central aux allures de souk. Dans un dédale de ruelles couvertes, un étal d’épices odorantes succède à un autre d’herbes séchées. Pour un premier café costaricain, on fait arrêt au Cafe central qui torréfie ses grains sur place mais, à l’heure du lunch, on opte pour un jus de Guanábana ou corossol à la Marisqueria San José. Ce gros fruit vert et épineux donne un délicieux jus blanchâtre, doux et acidulé. Il est temps ensuite de goûter aux tamales, petits pâtés à la farine de maïs, farcis et gentiment épicés, avant d’être bouillis dans un morceau de feuille de bananier.

Une virée à Munich : 10 curiosités à découvrir

rafting sur radeau - Munich - Anne PélouasAu pied des Alpes, Munich est une ville chaleureuse où il fait bon prendre quelques jours avant un trek en montagne ou un vol de plus… Son aéroport est en effet une plateforme d’envergure pour d’autres destinations européennes, en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique. Sans compter que le fleuron allemand Lufthansa inaugure cet été (et jusqu’à fin octobre) un vol direct Toronto-Munich.

Je vous invite à découvrir 10 curiosités à découvrir dans cette ville de Bavière.

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Envie de vins de Bordeaux?

Vins de Bordeaux - Anne Pélouas - journalisteVous avez d’en connaître plus sur les vins de Bordeaux? Vous avez envie de visiter cette région de France?  Allez lire le reportage que j’ai écrit sur le sujet pour le magazine M à l’automne 2013. Le reportage commence à la page 42 du numéro publié par La Presse. Santé!

GOURMANDISES DE LA MARTINIQUE

ON DIT D’ELLE QU’ELLE ALLIE LE SAVOIR-FAIRE CULINAIRE FRANÇAIS À LA GÉNÉROSITÉ AFRICAINE, MAIS LA GASTRONOMIE MARTINIQUAISE EST BIEN PLUS QUE CELA, INFLUENCÉE QU’ELLE EST PAR L’UNIVERS CARIBÉEN DANS LEQUEL ELLE BAIGNE. L’ÎLE FRANÇAISE A SES PROPRES PARFUMS ET SAVEURS EXOTIQUES, UNE MER QUI LUI PROCURE DE BONNES «PROVISIONS» ET UN RHUM EMBLÉMATIQUE! SANS COMPTER DES INSULAIRES CHALEUREUX, GARDIENS DE TRADITIONS CULINAIRES SÉCULAIRES AUTANT QUE CRÉATEURS ALLUMÉS EN CUISINE! PRÊTS POUR LE VOYAGE?

À table, après un bon «ti-punch», toute assiette martiniquaise est savamment colorée et promet son lot de découvertes, du velouté de giraumon aux crevettes à la glace à l’avocat, en passant par les acras de morue et écrevisses flambées au vieux rhum. Du grand restaurant à la gargote de bord de route ou de mer, on n’en finit pas d’être étonné par la variété des plats! Lire la Suite…

Il n’y a que Maille qui m’aille

HD pot en grès 230mlCe slogan de la célèbre marque de moutarde française a traversé le temps, dont le mien puisque je m’en souviens depuis ma jeunesse bretonne. Elle vient de Dijon, cette moutarde qui pique au nez mais qui a beaucoup évolué depuis 1747 , quand Antoine-Claude Maille, distillateur-vinaigrier ouvrit boutique à Paris et devint fournisseur des grandes cours royales européennes.
Voici que Maille, qui vend déjà une multitude de variétés de moutarde au Canada, débarque en grand à Montréal pour ouvrir deux mini-boutiques dans l’enceinte des magasins 5 Saisons de Westmont et Outremont. Clou du spectacle permanent des colorés présentoirs de moutardes Maille: la pompe à moutarde fraîche au Chablis. Il faut la goûter sur un morceau de pain, cette moutarde piquante aux notes miellées du Chablis rappelant les vieux chais de Bourgogne où il vieillit…photo5

J’ai appris lors de l’inauguration que les Canadiens étaient parmi les plus gros consommateurs de moutarde au monde et le premier pays d’exportation pour Maille. Au Québec, Maille exporte 70 % de sa moutarde de Dijon destinée au marché canadien.


Chez Ateliers et Saveurs, dans le Vieux-Montréal, nous avons préparé et goûté plats et cocktails à la moutarde: un tataki de thon rouge, sésame blanc et moutarde au Chablis Maille; des croquettes de crevettes et des côtelettes d’agneau à la même moutarde. Avec Fanny Gauthier, le groupe a aussi expérimenté la mixologie avec un cocktail à la moutarde aux fines herbes et au vinaigre de cidre au miel Maille, vodka, coriandre et concombre. Aussi surprenant que délicieux !Mini-boutique Maillephoto

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