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LA GRANDE TRAVERSÉE DU SAINT-LAURENT EN «CROISIÈRE» DE SKI DE FOND ET RAQUETTE

Article publié le 9 février 2017 sur Avenues.ca

La grande traversée du Saint-Laurent a emmené fin janvier 250 fous de ski de fond et de raquette de Gaspé à Montréal. Unique en son genre, l’événement célébrait à sa manière le 375e anniversaire de Montréal. Récit de cette aventure, aussi sportive qu’humaine.

Ces Gaspésiens amoureux de l’hiver et de «la vie qui nous unit» (selon la belle formule de Claudine Roy, fondatrice de la Traversée de la Gaspésie (TDLG)) ont une joie de vivre contagieuse. Ils savent nous pousser dans nos retranchements pour réaliser de vrais exploits sportifs. Nous avons fait jusqu’à 30 km de ski de fond par jour ou 14 km de raquette avec de méchants dénivelés. Le tout en se levant aux aurores et en faisant la fête tous les soirs!

Le forfait de «vacances sportives tout inclus» sur sept jours, offert depuis 15 ans par la Traversée de la Gaspésie sur le territoire de la péninsule, faisait cette fois-ci une entorse à la tradition. Après les premiers jours en Gaspésie, on allait remonter le fleuve Saint-Laurent avec étapes à La Malbaie, Québec et Montréal. On coucherait à bord du Vacancier, navire madelinot de la CTMA, qui voguerait la nuit, de port en port. 

Arrivée à bord du Vacancier
Arrivée à bord du Vacancier, notre navire de croisière
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Canot à glace et ski dans Géo Plein air

extrait_geopleinair_skiÀ lire dans Géo Plein Air –numéro de janvier-février 2016.    

La neige tarde à «s’installer» dans plusieurs régions du Québec comme près de la frontière américaine mais il y en a suffisamment pour pratiquer ski alpin et ski de fond. Voici 5 duos gagnants pour pratiquer les deux sur un même site (ou presque) au cours d’un week-end : à Stowe, au Vermont; au Mont Grand-Fonds, dans Charlevoix; au Massif du Sud, dans Chaudière-Appalaches; au Mont Blanc et au Mont Tremblant dans les Laurentides; à Stoneham et Lac-Beauport dans la région de Québec.

Un article sur le sur canot à glace
Le canot à glace, seulement pour les pros ? Sans se prendre pour ces valeureux coureurs qui affrontent les glaces et zones en eau extrait_geopleinair_canoelibre du fleuve Saint-Laurent lors de grands compétitions hivernales, on peut apprendre les rudiments de ce sport complet in situ ! C’est à Québec que ça se passe… Je l’ai vécu, je le raconte dans le dernier numéro de Géo Plein Air.

Photo : Anne Pélouas

Photo : Anne Pélouas

Doublé ski alpin-ski de fond au Vermont

Pour une série d’articles ski alpin-ski de fond en préparation pour le magazine Géo Plein Air, j’ai débuté la saison très tôt fin 2014… par chance, vu qu’elle a mal tourné ensuite ! Première étape à Stowe, au Vermont, un centre de villégiature très prisé des Américains comme des Québécois, étant donné la courte distance routière pour s’y rendre depuis Montréal.

Pas de neige sur la route et ses alentours le 20 décembre mais en pénétrant dans le secteur des montagnes, elle était bien là, en quantité suffisante, tant pour le ski alpin que le ski de fond.

J’ai eu la chance de profiter d’un superbe samedi ensoleillé à la station du Stowe Mountain Resort, un hôtel chic doublé de superbes pistes à flanc du mont Mansfield que j’ai gravi plusieurs fois en été et automne dans le passé mais sans doute par la face nord !

Du grand lodge, on accède au bas des pistes en gondole pour traverser la route et quatre remonte-pentes ou gondoles (très rapides) permettent d’atteindre la crête pour profiter ensuite de la descente sur une bonne gamme de pistes. En qualité de skieuse tout juste intermédiaire, je me spécialise dans les vertes et bleues. En qualité de contemplatrice invétérée, je vote pour la vue de l’Upperliftline et du Gondolier en plein soleil de midi. J’ai aussi adoré descendre la longue piste verte Toll Road, dans un étroit couloir d’arbres croulant sous la neige, la bleue Sunrise, la Crossover et toutes les bleues partant du Gondolier.

En après-midi, quand le soleil se cache, retour vers le lodge en gondole pour aller s’épivarder sur les pistes ensoleillées à flanc du mont Spruce, le petit frère du mont Mansfield. La bleue Sterling sera un pur délice.

En milieu d’après-midi, on file ensuite au spa sympa du Stowe Mountain Lodge pour profiter du sauna, du bain vapeur et du bain tourbillon (ou d’un massage). Il ne faut pas oublier d’aller passer du temps avec un bon livre ou une revue dans la magnifique salle de repos à l’étage: ultra-confortable et tranquille ! On peut aussi aller faire un tour gratuit à la piscine extérieure (avec entrée par l’intérieur), chauffée mais très modérément.

L’hôtel, dont le service à la clientèle est irréprochable (ce qui est normal sans être toujours évident dans une gamme de prix élevés), a des chambres très chaleureuses, avec cuisinettes, qui sont quasiment des suites. Pour les familles ou les groupes d’amis, il y en a même qui ont une entrée commune avec deux chambres ensuite. Le restaurant Solstice, dans l’hôtel, offre des repas de fine cuisine mais on peut aussi souper au lounge, si l’on n’a pas envie de se faire à manger dans les chambres.

A noter: l’hôtel affiche très « bienvenue aux chiens ». Il y en a beaucoup,  avis donc aux personnes allergiques !

Pour le ski de fond, il faut reprendre l’auto pour aller vers le village sur la route 108 et rejoindre à droite le Cross country touring center de Stowe Mountain. Ses pistes sont sur le territoire très varié de la Forêt du mont Mansfield. Je n’ai pas pu tester autre chose que la boucle principale (facile) étant donné les conditions mais il y a là beaucoup de potentiel en montagne pour les amateurs de pistes bleues et noires.DSCN2248

Seule ombre au tableau: le coût élevé du billet de ski de fond: à 26 dollars US par jour, c’est un record. Surtout avec un seul refuge-relais à bonne distance du départ. Au retour, il y a tout de même une belle yourte chauffée pour manger au chaud et se changer avant le retour vers Montréal !

http://www.stowe.com

Ski de printemps au Massif

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Après la piste de luge expérimentée l’an passé (superbe), j’ai passé une journée pour le magazine Géo Plein Air à la station du Massif, dans Charlevoix le week-end dernier,  juste avant la fin de saison prévue ce dimanche ! Pour un coup d’essai, ce fut un coup de maître. N’étant pas une grande skieuse alpine, je me suis concentrée sur les pistes vertes et bleues à l’est de la station. Avec de la très belle neige en matinée et, température et passages de skieurs aidants, de belles bosses en fin d’après-midi… De quoi s’en mettre plein les cuisses !

J’ai adoré l’expérience avec cette vue incroyable sur le fleuve, l’Isle-aux-Coudres, les montagnes environnementales et des pistes suffisamment longues pour ne pas faire la file à tout bout de champ aux remontées mécaniques.

Les plus: le panorama, les remontées ultra-rapides, la variété des pistes, le restaurant Mer & Monts au sommet, pour une touche gastronomique.

Les moins: le prix relativement élevé à la journée ou à la demie-journée mais des forfaits intéressants si l’on compte skier plus souvent !

http://www.lemassif.com

Piste historique de ski de fond: La Maple Leaf

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En balade dans les Laurentides, à la recherche des pistes historiques de ski de fond qui jalonnent le territoire des « Pays d’En-Haut » pour un futur article de Géo Plein Air, j’ai découvert ce vieux panneau de signalisation: il semble provenir d’une boîte de conserve, avec impression de la feuille d’érable… qu’un chasseur a pris un jour pour cible !

Dernière balade « hivernale » en Estrie – premier arrêt

A la recherche de la neige (presque) perdue pour compléter quelques sujets « hiver » pour Géo Plein Air, je suis partie mi-mars faire une courte tournée en Estrie.

J’ai découvert à cette occasion le fabuleux sentier des Cimes du parc national du mont Mégantic et dormi au sympathique nouveau refuge Polaris du même parc (récit à lire l’hiver prochain dans Géo Plein Air). www.parcsquebec.com.

En sortant à Notre-Dame-des Bois, il faut faire arrêt au Magasin général des Cantons. Décor intérieur: de la brocante, des livres et des antiquités mais aussi une boutique de confitures, ketchup… maison (marque Mansardises) et un café-casse-croûte offrant de bons produits faits maison: pizzas, sandwiches, soupes, salades et… délicieux desserts, en plus de « vrais » cafés ! Michel Pilon, le proprio des lieux, a remis en état cet ancien magasin général presque dela cave au grenier… Il en est à l’étage avec trois belles chambres à offrir en gîte. Et a en tête d’ouvrir bientôt un petit musée du patrimoine ! On aime son dynamisme dans une région qui en a bien besoin… (www.aumagasingeneral.ca)

Au Mitan de la vie de plein air

Elle est bien connue des habitants de l’île d’Orléans, cette route du Mitan qui la traverse de part en part côté nord-est, comme le font ses «sœurettes» de la partie sud-ouest, la route des Prêtres et la route Prévost. L’été, quand on a fait le «vrai» tour de l’île à vélo, l’île procure des joies insoupçonnées tant elle est paisible tout au long de son parcours, grimpant de Sainte-Famille sur un haut plateau, à travers champs et forêts, avant de redescendre vers le village de Saint-Jean. L’hiver, la petite route est fermée à la circulation routière, mais les motoneigistes locaux l’utilisent. On peut facilement l’emprunter en skis de fond tout en veillant à se tenir sur le côté dans les virages, les montées ou les descentes pour éviter les mauvaises rencontres! (lire la suite)

À bas la haute montagne!

Une fois n’est pas coutume: on aime parfois faire de la distance sans grand dénivelé, pour trois jours loin de tout, avec transport de bagages pour les deux tiers du trajet. La réserve faunique de Papineau-Labelle, entre l’Outaouais et les Laurentides, est parfaite pour ce style de longue randonnée. (lire la suite)

Au pays des montagnes vertes

En juin 2010, on inaugurait à cheval, sur les territoires de Sutton, Bolton et Potton, la réserve naturelle des Montagnes-Vertes, version québécoise des montagnes du Vermont tout proche. Un nouveau paradis pour la randonnée pédestre et la raquette, à coup sûr, mais les petits malins du ski de fond hors-piste connaissaient déjà bien les lieux, surtout dans la vallée Ruiter, au sud-est de cette nouvelle aire protégée de 50 km2, faisant partie intégrante de la chaîne des Appalaches. Il faut s’enfoncer loin dans le bois en voiture à partir du village de Mansonville pour découvrir ce que les initiés appelaient leur vallée «secrète». Son partage ira désormais de pair avec sa protection au long cours, ce qu’on ne peut que saluer! (lire la suite)

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