Quelques bonnes adresses bruxelloises
–On dort dans un train ? Au Train Hostel, dans le quartier Schaerbeek, pas très loin de la gare du Nord : une auberge bien originale où l’on dort dans une couchette, une cabine ou une suite de vrai train…
–Pour manger typiquement belge sans se ruiner: au T’Kelderke, 15, Grand Place
–Pour découvrir un resto de quartier, près du Palais Royal, offrant notamment d’excellents chicons au gratin: Le Schievelavabo, 52, rue du Collège Saint-Michel.
–Pour dormir sur ses deux oreilles au centre-ville: Ibis Centre Sainte-Catherine. Chambres petites mais très fonctionnelles; petit déjeuner-buffet pantagruélique; accueil hors-pair.
-On se déplace en vélo: le Villo! est le frérot du Vélib parisien, aussi facile d’utilisation et tellement libérateur. Idéal pour partir le nez au vent se balader dans Bruxelles et découvrir ses trésors cachés, petites rues, bords de canal, passages couverts… mais attention aux mollets , il y a du relief dans certains quartiers !
Premier Inn/Hub: deux hôtels pas trop chers à Londres
La chambre du Premier Inn Waterloo ?
A première vue, elle a des allures d’hôtel-boutique, surtout à cause de son lit et de sa vue, en tout cas pour 30 de ses chambres tournées vers la Tamise, Big Ben et The London Eye, la grande roue de Londres.
Le Premier Inn Waterloo est plutôt destiné aux familles et gens d’affaires à budget limité. La chambre est confortable et dispose d’un petit bureau et d’un beau divan. Tout y est pour le pratico-pratique, des lampes au tiroir et étagères. La salle de bains est tout aussi fonctionnelle mais il manque aux deux un petit supplément d’âme… avec quelques touches de déco choisies qui seraient bienvenues.
On ne leur reprochera pas trop, étant donné les tarifs pratiqués, très compétitifs, pour le centre ville de Londres: à partir de 79 livres (tout de même près de 150 dollars canadiens) selon la saison et le moment de la réservation.
L’objectif est de procurer la meilleure nuit de sommeil possible au voyageur d’affaires comme au touriste et, à ce titre, le test du lit Hypnos et de la tranquillité des lieux est à mon sens parfaitement réussi. Levé du bon pied, on peut mettre les deux dehors pour une belle journée dans la capitale britannique.
Hôtels primés
Le groupe britannique Whitbread possède, via sa filiale Costa, une chaîne d’hôtels en pleine expansion. Elle rafle les prix de Trip Advisor, avec 5 mentions dans son dernier top 20 londoniens. Il faut dire que dans cette capitale parmi les plus chères au monde, les Premier Inn et Hub se démarquent en pratiquant des prix entre 20 et 50% moins chers que leurs concurrents. Elle compte 60 hôtels à Londres, généralement bien situés, et prévoit y avoir 85.000 chambres à offrir d’ici 2020. A noter: le groupe ouvrira son premier hôtel en Allemagne, à Francfort, le printemps prochain.
Hub pour la nuit
Les hôtels Hub du groupe sont tout nouveaux. Celui de Covent Garden fête ce mois-ci son premier anniversaire et celui de la City sera inauguré lundi. En projet: 11 autres à Londres, où les emplacements sont déjà achetés.
Les Hub, destinés à une clientèle plus jeune, sont passablement différents des Premier Inn mais avec le même rapport qualité-prix. Décor très contemporain et trouvailles high tech sont à l’honneur.
David Marr, directeur général corporatif des Hub, nous emmène en visite guidée:
Au lobby, des bornes permettent un enregistrement en moins de 20 secondes. On scanne sa réservation et le tour est joué. Au Deli de l’hôtel, en prenant un verre ou en cassant la croûte, on peut aussi recharger son cellulaire ou sa tablette à un support sans fil.
- Le Deli du Hub de Covent Garden
Les chambres standard sont minuscules mais tout y est sur 13 m2 seulement: un lit Hypnos, un bureau rétractable, une belle douche. Les tons sont doux, l’ambiance sereine et la connectivité via la smart tv fortement recommandée.
Bon plan: réservez tôt pour les meilleurs tarifs; le dimanche soir est le nuit la moins chère.
Les plus: le lit Hypnos; les technologies high tech au service du client; l’ambiance micro-chambre du Hub; le Deli du Hub de Covent Garden pour le petit déjeuner ou le lunch.
Les moins: l’étroitesse du lit des chambres standards du Hub; les chambres du Premier Inn Waterloo côté rue peuvent être bruyantes; le restaurant du Premier Inn Waterloo.
Pour aller plus loin: le tout nouveau Escale à Londres – Guides Ulysse (version électronique)
La Gaspésie, la liberté… en ski ou en raquette
La TDLG, c’est reparti. Après les bottines cet automne, on annonce le retour de la Traversée de la Gaspésie à ski de fond et à raquette, du 20 au 27 février, et il reste encore des places.
Parole de journaliste et néanmoins amie des TDLG, qui offrent ce superbe forfait de « vacances sportives tout inclus »: on y intègre une grande famille dont le cœur est gaspésien et les enfants de partout au Québec ou d’ailleurs. A chaque retrouvaille, la joie est là !
A tout seigneur, tout honneur (la Gaspésie): la plaquette des TDLG, signée ricochet design et remise lors de la conférence de presse de lundi à Montréal, est agrémentée de petits mots de journalistes et participants.
Je retiens ceux de Gabriel Durocher, de la TDLG à ski 2015: « Je ne suis pas sûr d’avoir traversé la Gaspésie. J’ai plutôt l’impression que c’est elle qui m’a traversé »… Et elle laisse des traces, je peux vous le dire. Tellement qu’on veut toujours y revenir, c’est bien embêtant…
En février, il y aura toujours près de 200 km à se mettre sous les skis en six jours, ou 100 sous les raquettes. Tout au long de la journée, sur les sentiers ou les pistes, on retrouvera les musiciens Luc Proulx, Lou Babin, Nemo Venba, Dany Nicolas et le collectif Kilombo. Plus l’accordéonniste Sylvie Gallant.
Isabel Richer, Sophie Faucher et Pierre Brassard se chargent de vous étirer les muscles zygomatiques chaque matin et chaque soir.
Parmi les invités 2016: le brillant auteur de BD Michel Rabagliati, l’aventurier-pompier Sébastien Lapierre et le navigateur de l’Arctique Philippe Hercher.
On célèbre le partage, les produits du terroir, en plus « de la vie et de la beauté du monde », comme dit la Grande Manitoute Claudine Roy.
« Route des huîtres » en Virginie

Lors de mon dernier reportage pour le Huffington Post Québec la semaine dernière en Virginie, j’ai rencontré des gens fort sympathiques qui m’ont bien fait aimer cet état que je ne connaissais pas.
Il y a eu d’abord une réception haute en couleurs avec Terence R. McAuliffe, le gouverneur de la Virginie, pour l’inauguration de la toute nouvelle Virginia Oysters Trail, un parcours autant gourmand que culturel ! Un rigolo, le gouverneur, dont le discours a bien fait rire l’assistance. Puis, il a ouvert (difficilement) quelques huîtres. La soirée dans les jardins du superbe hôtel The Tinns Inn, à Irvington, m’a permis de faire le tour gourmand en accéléré sur la pelouse où les kiosques des producteurs d’huîtres et de vignerons se succédaient. Comme vin et huître vont bien ensemble…
Plus tôt, j’avais aimé rencontrer les « watermen » de la Rappahannock River Oyster Company, l’un des plus gros producteurs d’huîtres de la Virginie. Voir comment un bébé-huître devient en l’espace de 18 mois maximum une huître propre à la consommation fut un régal. Le mollusque passe du bac à bébés à la pouponnière de la « ferme » de Topping, dans des cages immergées directement dans le petit port de Locklies, puis séjourne dans une autre cage au fond de la baie avant de rentrer provisoirement au bercail ! Nous avons embarqué dans une chaloupe de la compagnie pour aller relever une cage dans la baie. J’y ai mangé une huître des plus fraîches avant de revenir au quai pour assister au tri et à la mise en sacs d’expédition.
Le lendemain, petit tour à Virginia Beach… sous la pluie. Les grands resorts collés sur la mer, ce n’est pas trop mon genre mais la promenade piétonne et cycliste est tout de même bien agréable. J’ai surtout aimé manger de gros pétoncles au Bubba’s sur Shore Drive, avec vue sur l’eau. Pour y apprendre que la proprio est une Québécoise installée là depuis longtemps. Je l’ai d’ailleurs rencontrée deux jours plus tard à la porte d’à côté: une poissonnerie-boutique où j’ai acheté deux douzaines d’huîtres pour les faire goûter à mes amis de Montréal ! Excellentes encore…
En fin d’après-midi, j’ai entrepris un vrai périple pour rejoindre la Côte Est (East Shore) par le superbe pont-tunnel qui traverse la baie Chesapeake (voir mon précédent billet).

Chesapeake Bay Bridge-Tunnel is known as one of the Seven Engineering Wonders of the Modern World. It showcases the beauty of the Cheaspeake Bay and delights motorist driving to Virginia’s Eastern Shore.
http://www.Virginia.org, Virginia Tourism Corporation
La cerise sur le sunday ? Un mémorable coucher de soleil sur la baie de Chesapeake en kayak de mer. J’étais partie en après-midi avec une guide de South East Expeditions pour me rendre jusqu’au vignoble de Chatham Vineyards, au fond de Church Creek. Original: une heure de kayak, petite marche-santé sur le domaine viticole, puis visite en compagnie de l’un des propriétaires et dégustation de toute leur gamme de vins. Impressionnant: autant les blancs que les rouges et même un très bon vin de dessert, à prix relativement doux. Au retour, j’ai eu cette superbe surprise d’un coucher de soleil flamboyant.
Seul regret: je n’ai pas eu trop le temps d’explorer les villages de Cape Charles et Onancock mais j’ai tout de même eu la chance de séjourner dans deux magnifiques maisons coloniales transformées en B & B: Cape Charles House et The Onancock Inn…
24 heures avec mon Baluchon
C’est court, je sais, passer seulement une nuit à L’Auberge Le Baluchon… mais ainsi va la vie parfois. Ce n’est pas la première fois que je séjourne dans cette auberge de la Mauricie qui brille par son orientation éco-touristique et j’y reviens toujours avec plaisir. Pas une fois où je n’y ai fait de belles découvertes.
En ce vendredi soir d’automne, j’ai goûté avec délice la cuisine de Sabrina Lemay, nouvelle cheffe du Baluchon. Elle a fait ses armes auprès de Jean-Luc Boulay, chef propriétaire du prestigieux restaurant Saint-Amour à Québec. Le menu en quatre services fait la part belle aux produits du terroir avec de surprenantes variations, du velouté de patates douces au paprika fumé à l’escabèche de truite fumée locale, du cerf rouge, betteraves et topinambours aux pétoncles et lentilles, sans compter avant le dessert, le passage par le trou normand au calvados : obligatoire !
Après une bonne nuit de sommeil dans l’une des chambres rénovées du Baluchon, avec vue sur la forêt et plein de clins d’œil boisés en décoration, surprise au matin : il a neigé. Dans les couleurs de l’automne, ce premier tapis blanc semble encore irréel mais c’est charmant. Par un joli trottoir de bois, on accède au café-bistro pour le petit déjeuner.
La salle à manger est chaleureuse et le petit salon attenant digne des plus cossus clubs de pêche des temps anciens.
Humili-yoga
En route à pied pour le « Chalet au bout du rouleau ». Nous avons rendez-vous pour une heure de yoga. J’en suis tout excitée mais ce sera de courte durée… Après une heure de torture, j’ai mal partout : aux poignets, au dos, aux jambes et surtout à la tête. Bien mauvais pour l’estime de moi-même, cette petite séance qui m’a vu me comparer (très négativement) à mes compagnes qui avaient l’air de beaucoup jouir du temps passé à se contorsionner sur leur tapis, tandis que mes articulations grinçaient et refusaient de m’obéir. Souplesse : zéro pour la fille un peu maso ! Heureusement, le professeur était très gentil et le bruit du ruisseau voisin a compensé pour un salut au soleil qui par chance n’a pas été filmé…
Direction, le Spa
Au spa du Baluchon, j’ai eu droit ensuite à un super-massage, incluant orteils, doigts et vertèbres cervicales. Avec la délicate attention d’un coussin chaud sur les pieds, la nuque, les yeux…
En me rendant plus tard au sauna et aux bains extérieurs, j’ai vraiment pris le temps d’admirer la décoration où le bois est mis à l’honneur en intérieur comme en extérieur. Le bois de grange, les bardeaux, des morceaux de tronc, des tableaux sur les murs avec du bois intégré… c’est joli comme tout.
- Tout un décor pour les bains nordiques du Baluchon!
- Couloir du spa
- Bois de grange et tronc en déco intérieure
- Déco-bois au Baluchon
Promis :
-l’été prochain, je teste le nouveau forfait Le Baluchon-Maïkan Aventures pour faire du kayak de lac en lac sur deux, quatre ou six jours, dans le nord de la Mauricie
-l’automne prochain, je re-teste le vélo de montagne sur le magnifique territoire du Baluchon, tout en collines et petites forêts, vu qu’on y travaille à un tracé amélioré et des pistes plus longues.
La Martinique gourmande, à Montréal jusqu’au 27 septembre
Le temps est au beau fixe en ce début d’automne. C’est comme si la Martinique (sans la mer) était rendue à Montréal !
Et bien presque… en tout cas pour quelques jours encore dans 36 restaurant et bars qui offrent un menu ou des cocktails aux accents très martiniquais…
Le Bob Saint-Pierre, au rhum Saint-James, Bénédictine, ananas, citron et sirop de canne, est le cocktail officiel de cette huitième édition.
Sur la terrasse arrière de Chez Sophie, sympathique nouveau resto de Griffintown, ce midi, j’ai dégusté par exemple des accras dignement revisités: pavé de morue grillée, agrémentée d’une délicate sauce au concombre et curry.
La liste des établissements participants est sur http://www.martiniquegourmande.ca
Tremblant gourmand pour «foodies» actifs
Texte publié sur le Huffington Post Québec le 14 septembre 2015
Manger, boire, bouger? Pourquoi choisir quand on peut lier activités physiques (plus ou moins modérées) et expériences épicuriennes? La deuxième édition de l’événement Tremblant Gourmand bat son plein depuis samedi dernier dans la station des Laurentides et le beau temps chaud attendu pour cette semaine devrait inciter tous ceux qui le peuvent à faire l’école buissonnière pour y participer… Aux autres, on suggère de ne pas rater l’apothéose des réjouissances, le week-end des 19 et 20 septembre.
Pour profiter de la plupart des activités, ainsi que de rabais dans les boutiques et restaurants du village piétonnier, le mieux est d’opter pour un «passeport», vendu au coût de 30 dollars.
Les «foodies» sont gâtés : la Foire des artisans les accueille le week-end au bas du village, sur la place des Voyageurs, avec des kiosques de dégustations variées: pains, produits à l’érable, champignons sauvages… La Place Saint-Bernard, en haut du village, est toutefois le centre névralgique du festival, en semaine comme le week-end. On navigue ici aussi de kiosque en kiosque pour goûter un morceau de La Vlimeuse, tout nouveau fromage à pâte molle et croute lavée de la Fromagerie Mont-Tremblant, une cuillérée de miel grand cru du producteur de Mont-Laurier Miels d’Anicet, un verre de cidre de glace ou quelques bières de microbrasseries.
Les restaurateurs du village ne sont pas en reste. Tous affichent des rabais sur leurs menus, certains plats ou boissons, pour les possesseurs du passeport Tremblant gourmand.
Vachement gourmand, vachement bon !
Toute une belle boutique-épicerie fine que celle-ci, au nom de Vachement gourmand !, ouverte place de la Commune à l’île des Sœurs (Montréal). Sandwichs originaux, pâtisseries exceptionnelles, sans compter des salades, des fromages du Québec, des chocolats de Christian Morel et toutes sortes de produits fins du Québec et d’ailleurs. A découvrir, à deux pas du pont Champlain pour ceux qui s’en vont en Estrie le week-end ou font du vélo le long du fleuve…
Elle a été ouverte par Bruno Méril, un Breton qui a échoué à la tête d’un restaurant au Luxembourg avec sa compagne Carine Billon-Piriat. Quinze ans plus tard, ils débarquent au Québec. Lui est sommelier de métier, meilleur ouvrier de France, elle fille d’un chef étoilé Michelin. Virginia Enea (qui a travaillé au Toqué, au Saint-James et avec Christian Faure) conçoit de divines pâtisseries.
Le lieu est ouvert depuis mai mais son inauguration officielle aura lieu ce samedi 12 septembre. Cette semaine, j’ai pu goûter à certains de leurs produits:
- les huiles d’olive et vinaigres de Modène distribués par Acema.
- les chips espagnoles Finca La Nava: bios, à l’huile d’olive, pas trop salées.
- des bières de microbrasseries québécoises et ontariennes, distribuées par Transbroue: j’y ai appris que les bières Glutenberg, sans gluten, brassées dans Hochelaga, font désormais le tour du monde. J’ai notamment goûté une Nuit d’automne à 10% d’alcool !
- des sandwichs orignaux aux noms évocateurs: Vachement saumon, sur pain à l’ancre de seiche; Vachement homard qui réinterprète la guédille, avec homard, crevettes, pamplemousse, mayo wasabi; Vachement parisien, le jambon-beurre revisité, avec beurre à la fleur de sel, fait maison…
- des desserts épatants, dont une tarte au citron déconstruite et savoureuse !
Avec un environnement de grandes entreprises et de résidents, le comptoir de prêt-à-manger-épicerie se double d’une terrasse et s’ouvre aux 5 à 7, lunchs d’affaires, réceptions en tout genre, ateliers d’accords mets-vins…
Une des bonnes – nouvelles – adresses de Montréal !
http://www.vachement gourmand.ca
Une visite au pays du sel et de sa fleur, la Guérande

Entre terre et mer, un paysage complètement atypique se dévoile : le plat pays vu de loin ne l’est nullement lorsqu’on sillonne la route étroite qui serpente sur un terre-plein argileux, bordé de milliers de rectangles d’eau luisante ou de grands étangs… jusqu’au bord de mer Atlantique.
Sur la presqu’île de Guérande, juste au nord de la station balnéaire huppée de La Baule, on est au cœur de marais salants qui couvrent 2000 hectares. Du travail du paludier à la table, où le sel de Guérande et la délicate fleur de sel sont réputés partout dans le monde, il y a tout un savoir-faire ancestral et artisanal à découvrir. Les paludiers sont de curieux agriculteurs « miniers » : de vrais alchimistes, capables dans leurs salines de faire surgir de l’eau de mer ces fins produits 100% naturels, très riches en oligo-éléments et étonnamment pauvres en sodium. Le tout au terme d’un processus complexe d’évaporation de l’eau et de cristallisation du sel du à l’effet conjugué du vent, du soleil, de l’eau et de la main de l’Homme.
Sortie de plein air
Rendez-vous d’abord à Terre de Sel, au pied du joli village fortifié de Guérande, halte de choix pour la nuit et qui mérite aussi une bonne demi-journée de visite : tour de ronde sur les remparts, balade dans les rues pavées autour d’une belle Collégiale, shopping chez les artisans… Terre de Sel offre pour sa part une autre visite instructive. L’organisme à vocation touristique est une filiale de la Coopérative Les Salines de Guérande, qui regroupe les deux tiers des 300 paludiers de la région, avec une jolie boutique et une exposition permanente. On y organise aussi à l’année de nombreux tours guidés dans les marais salants, qui plairont autant aux adultes qu’aux enfants. En compagnie d’un guide naturaliste, on peut par exemple partir à pied, jumelles au cou, pour une petite virée à la fois ornithologique, agricole et culturelle ! Site naturel classé, les marais salants abritent 300 espèces d’oiseaux, dont de nombreux migrateurs attirés dans ce qui est un véritable garde-manger semi-marin…
La Cuvée : nouveau bar à vins à Montréal
Tout près de la station de métro Berri, à Montréal (avec aussi stationnement gratuit), on descend quelques marches pour se retrouver dans l’ambiance chaleureuse de La Cuvée, le nouveau bistro-bar à vins ouvert par l’Auberge Le Pomerol. On ne s’attend pas à moins d’une membre de la bannière Hôtellerie champêtre qui en compte très peu en milieu urbain au Québec. Les propositions du chef Jonathan Knafo, côté bistro, sont d’un très bon rapport qualité-prix, surtout pour les midis, avec de sérieux accents de cuisine française. Le tartare et frites à 10 dollars, qui dit mieux ? Pour le bar à vins, on fait confiance au sommelier Maxim Laliberté pour des choix éclairés et on attend du proprio argentin (celui du resto Atame) quelques belles découvertes de son pays d’origine. J’en ai profité pour visiter quelques-unes des 27 chambres du Pomerol: plutôt petites mais bien douillettes dans un décor raffiné. Les paniers-déjeuners pour démarrer la journée sans se presser dans sa chambre ont la côte, ici comme dans plusieurs autres établissements de Montréal et Québec.