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Éloge de la lenteur : TGV Paris-Barcelone

Neuf heures du matin en gare de Lyon, dans la capitale française : 6h15 plus tard, passées en TGV, on peut être à Barcelone la vibrante… mais pourquoi se priver de découvrir en cours de séjour quelques-unes des belles villes qui se trouvent sur le trajet, d’autant que leurs gares sont au cœur des cités?

Roulant presque toujours à 295 km̸ h, le TGV est en soi une expérience. Après la bousculade des quais de gare parisienne, l’ambiance feutrée des voitures bien insonorisées fait déjà descendre l’adrénaline d’un cran. Un regard vers l’extérieur et on a déjà quitté la grande ville pour filer vers le sud-est de la France. Du haut des voitures duplex, on a la plus belle vue panoramique. Défilent un aqueduc romain, des champs de céréales, des forêts, des troupeaux de vaches et de moutons, quelques villages… Cette traversée de paysages en accéléré nous mène bientôt à la vallée du Rhône. Coteaux et vallons se succèdent, avec les premiers vignobles et champs de lavande, la garrigue et le roc calcaire qui affleure. Dans le confort du TGV climatisé, on sent déjà la chaleur du sud…

Montpellier, comme un village de charme

Après Nîmes, Montpellier est le deuxième arrêt sur la ligne. A ne pas rater! La ville jumelée à Sherbrooke en vaut la chandelle, même pour seulement 24 heures. Un peu plus et on pourra profiter de la plage, à 11 kilomètres, accessible en tramway ou en vélo. De la gare, le quartier historique (surnommé l’Écusson) est à deux pas… De jolis hôtels de charme vous accueillent et tout s’y fait facilement à pied! On y découvre de grandes places comme celle de la Comédie, de verdoyantes allées comme celle de la place de la Canourgue et, surtout, des ruelles «blanches» moyenâgeuses, encadrées par de hauts murs de calcaire cachant des hôtels particuliers du XVIIe siècle. La ville en compte 80, dont celui du marquis de Montcalm. Par un passage voûté, on pénètre dans le jardin presque secret de L’Hôtel des Trésoriers de la Bourse. Quelques bons fruits frais en poche, achetés aux Halles Castellane, on pique vers le nord pour longer un monastère massif qui abrite la plus ancienne école occidentale de médecine et une cathédrale gothique au curieux porche soutenu par deux piles. Plus au nord encore, on fait le tour de l’imposant Couvent des Ursulines devenu centre de Montpellier Danse avant de remonter vers deux bâtiments symbolisant bien l’effervescence culturelle de la ville.

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Paris vu de haut

Paris vu de haut, c’est poser un regard d’ensemble – ou pointu – sur la capitale française, sous différents angles, voir émerger ces églises et autres monuments imposants qu’on a visité ou qu’on visitera un jour. Suivez le guide pour découvrir quelques sites insolites dans cet article publié sur le site du Huffington Post Québec.Toits de PARIS - Anne Pélouas

Oubliez la Tour Eiffel, le Toit de la Grande Arche de la Défense et la Tour Montparnasse du haut desquels on domine certes la capitale française mais au prix de longues files d’attente au pied des ascenseurs et en échange d’espèces sonnantes et trébuchantes. Oubliez aussi, sauf exception, la multitude de bars et de restaurants chics qui ont leur « rooftop », comme disent les Parisiens ! Il existe bien d’autres façons de prendre un peu de hauteur (mais pas trop) pour découvrir cet autre Paris. Avec des vues souvent insolites sur ses typiques toits de zinc et ses nombreux monuments, sans compter d’incroyables détails architecturaux.

Parc de Belleville
Entre les vignes et la fontaine en cascade, ce petit parc du 20ème arrondissement, au nord-est de Paris, a déjà un charme fou mais au coucher du soleil, il faut avoir grimpé au sommet de la colline qui lui sert d’écrin. De la terrasse tournée vers l’ouest, la vue est imprenable sur le centre de la capitale, surtout quand le ciel s’embrase. Même quand la nuit est tombée, la Tour Eiffel brillamment éclairée semble surgir du néant…

Palais de Chaillot/Musée du quai Branly
Ces deux musées réputés se font quasiment face d’un côté de la Seine à l’autre, à l’ouest de Paris. Du Parvis des droits de l’homme et des libertés dans le 16ème arrondissement, entre le Palais de Chaillot et le Musée de l’Homme, les Jardins du Trocadéro à vos pieds descendent jusqu’au fleuve, avec la fameuse Tour Eiffel en alignement parfait ! Pour la voir d’un autre point-de-vue, on traverse la Seine pour aller prendre l’apéro sur la terrasse du chic resto Les Ombres un jour de beau temps, à défaut de pouvoir se payer cette table de renom qui partage son toit avec le Musée du quai Branly, dans le 7ème arrondissement. En prime, le Trocadéro, la belle verrière du Grand Palais et au loin plus au nord, Montmartre et le Sacré-Cœur.

Le Déli-cieux
Dans la gamme des grands magasins parisiens, le Printemps (dans le 9ème arrondissement) vous régalera à coup sûr! Sa terrasse carrée du 9ème étage a quelques bancs pour se reposer en prenant le soleil mais on peut aussi en profiter pour luncher à la cafétéria, prendre un verre ou simplement un café. Un regard pour les désormais attraits incontournables de la Tour Eiffel et de La Défense mais surtout pour s’arrêter sur de plus insolites : l’arrière de l’imposante église de La Madeleine toute en colonnes, les immeubles haussmanniens en alignement parfait, les toits étagés en zinc gris… En avant-plan, on se délecte particulièrement d’être aussi proche d’une série de dômes et de tourelles dorées, qui marquent le territoire aérien du Printemps.

Galeries Lafayette
Pas le temps de traîner… A la descente sur le boulevard Haussmann, on ne fait que quelques pas pour remonter par l’escalier roulant au sommet des Galeries Lafayette. On admire au passage, à l’intérieur, la coupole richement décorée. De la terrasse du 7ème étage, couverte de tapis vert, la coupole a nettement moins d’intérêt ! Une plaque rappelle qu’en 1919, un aviateur – Jules Védrines – a posé son appareil sur cette terrasse… Même si elle est immense, on a réellement peine à le croire. Collée sur l’arrière du Palais Garnier (Opéra national de Paris), elle est l’endroit rêvé en tout cas pour relaxer, pique-niquer, voire faire la sieste dans un fauteuil.

Pour lire plus de suggestions, visitez le site du Huffington.

Cuisine & Confessions

Dernière-née des créations de la compagnie québécoise Les 7 doigts de la main, Cuisine & Confessions est à la hauteur des attentes ! Présentée à la Tohu de Montréal jusqu’au 16 novembre, le spectacle signé Shana Carroll et Sébastien Soldevila prendra l’affiche à Marseille du 2 au 6 décembre, puis à Paris du 9 décembre au 3 janvier. Pas de bûche de Noël à manger en sortant mais quelques délicieux gâteaux, dont le traditionnel pain aux bananes qu’on aura vu cuire sur scène.

Sur la thématique de la cuisine, avec toujours un savant dosage de numéros de cirque et de récit théâtral, Cuisine & Confessions met en scène neuf interprètes aux multiples talents. On y parle français, anglais, espagnol; on y fait d’incroyables acrobaties, notamment dans des anneaux chinois en forme de cadres de bois, sur mât chinois ou tissu aérien; on y danse sur les tables ou dans la farine; on y jongle avec des fouets; on y découvre la recette de bortsch de l’un, l’omelette de la mère de l’autre, l’histoire du dernier souper d’un jeune Argentin avec son père, avant qu’il ne disparaisse avec des suppôts de la dictature…

Dans le décor d’une grande cuisine, les artistes passent du dramatique au comique à la lueur des souvenirs-témoignages de chacun, sur une trame musicale particulièrement réussie.

Du début à la fin, le public est partie prenante au spectacle, invité à monter sur scène pour couper des oignons, attraper un (faux) œuf lancé dans les gradins, boire du maté, jouer les faire-valoir avec les artistes, allumer l’alarme de son cellulaire pour la fin du temps de cuisson du pain aux bananes…

Cuisine & Confessions se classe selon moi à un niveau comparable, en termes d’inventivité circassienne et théâtrale, à Loft, première création de la troupe, avec une bonne longueur d’avance sur Psy, Traces, La Vie, Séquence 8, Intersection, qui suivirent. Tant mieux !

http://www.7doigts.com

Les derniers projets de la chaîne d’hôtels MELIA

 

Mon dernier voyage de presse... au Paradisius Palma Real de la République dominicaine

 

 

Plusieurs représentants du groupe MELIA, aux multiples bannières d’hôtels (Gran Melia, Me, Paradisus, Melia, Innside, Tryp et Sol) pour un total de 350 établissements dans 39 pays, étaient en tournée canadienne fin octobre. Né en Espagne, le groupe étend surtout ses tentacules dans les Caraïbes et l’Amérique du Sud, tout en ayant une bonne présence urbaine en Europe, notamment à Londres, Madrid, Rome, Berlin et Paris.

Parmi ses projets, on note l’ouverture en 2015 d’un cinquième Melia parisien, cette fois dans le quartier de La Défense, celles d’un Me branché à Londres et d’un resort aux couleurs de Paradisus l’année suivante au Costa Rica.

La chaîne de beaux hôtels est aussi sur les rangs d’un mégaprojet jamaïcain (de 3,5 milliards de dollars américains, avec gros casino): le complexe Baha Mar. Le Melia Nassau Beach subit une grosse cure de rajeunissement pour l’an prochain et en profitera pour intégrer le complexe (avec 4 autres hôtels d’autres chaînes) en changeant son nom pour Melia Baha Mar.

http://www.melia.com

Le nouvel “hôtel-boutique” d’Air France

Fauteuil, lit, salon, chambre quasi-privée : la nouvelle « suite La Première », dévoilée hier à Shanghai par Air France et qui fera l’objet d’un autre événement à New York en juin, offre tout cela dans un « module » individuel qualifié de « suite haute couture ». Le voyage haut de gamme, sorte de classe affaires pour grandes fortunes, a évidemment son prix : environ 12.000 euros pour un aller-retour Paris-New York, contre 6.600 euros en classe affaires…

Après avoir dévoilé en février sa future classe Affaires, Air France poursuit sur sa lancée de séduction des plus riches, avec cette annonce de « montée en gamme de son offre » sur certains vols long-courriers. Avec modération puisqu’on prévoit d’équiper progressivement, à partir de septembre prochain, 19 Boeing 777-300 avec quatre « suites La Première » chacun.

Qu’obtiendra-t-on pour ce type de réservation ?

Exit le terme de « siège », bienvenue à « la suite privative » qui préserve l’intimité et procure un confort digne d’un hôtel-boutique sur trois mètres carrés !
Avec quatre hublots rien qu’à soi (à rideaux électriques), cette mini-cabine s’adapte à son occupant et à ses besoins. Le large fauteuil fait face à un écran tactile personnel de 24 pouces (61 cm) haute définition. Il se transforme en lit horizontal de 77 cm de large et plus de deux mètres de long, avec matelas installé à la demande, couette Sofitel et rideaux épais.
En version salon, bureau ou salle à manger, la suite se module pour accueillir un collègue, client ou employé, avec un autre siège face au fauteuil.
Le cuir est à l’honneur de cette suite « sophistiquée », tout comme d’autres matériaux nobles: tissus doux, suède,« accents boisés et touches métalliques ».

Pour le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, c’est tout « l’art du voyage à la française » qui se reflète dans cette nouvelle offre en vol, conçue pour la compagnie aérienne par le fabricant B/E Aerospace en collaboration avec le designer Priestmangoode et Brandimage, agence de conseil en design et branding.

Si vous faites arrêt à Shanghai du 8 au 11 mai, à New York du 26 au 28 juin ou à Paris les 20 et 21 septembre, ne ratez pas l’une des expositions offertes en aérogare par Air France pour présenter ses nouvelles cabines, dont la suite La Première.

http://www.airfrance.com
http://www.expo.airfrance.com

Le homard envahit Paris

Je ne l’ai pas expérimenté  mais il paraît qu’il déferle sur Paris: le lobster roll ou hotdog au homard.

En fait, on le trouvait déjà au Spring du chef américain Daniel Rose depuis 2009 mais le voici aussi au Lobster bar qui vient d’ouvrir dans le 1er arrondissement; en croque-homard canadien dans la cantine-épicerie Jeanne B, rue de L’épicerie dans le 18ème; à la vapeur avec pamplemousse sur une galette marocaine au Café Prunier, place de La Madeleine; en club-sandwich au nouveau bar à huîtres de Chez Dessirier dans le 17ème ou en hotdog chic fidèlement new-yorkais a la Brasserie de Valois, dans le 8ème arrondissement.

Avis aux amateurs !

Les vacances à la ville

Selon le site Expedia.ca, la destination préférée des Québécois pendant les vacances dites « de la construction » (du 21 juillet au 3 août) serait Las Vegas ! Semble-t-il pour son offre de spectacles… Orlando arrive en deuxième position, devant Vancouver et Toronto.

Paris occupe le cinquième rang, avant que le top 10 ne laisse la place de nouveau à trois villes américaines : San Francisco, Los Angeles et New York. Londres et Fort Lauderdale ferment la marche.

Moi qui pensais qu’ils rêvaient tous de plages, de mer, de lacs, d’air pur et de petits oiseaux ! Tant mieux, moi je vais au lac, à la mer, à la plage…

www.expedia.ca

Prix Félix-Leclerc

Au premier jour des Francofolies de Montréal, l’auteur-compositeur-interprète québécois Karim Ouellet s’est vu décerner le Prix Félix-Leclerc de la chanson francophone 2013 (volet Québec). Le chanteur et guitariste se décroche une place pour les Francofolies de La Rochelle en 2014 et trois bourses totalisant 15.000 $.

Le jeune Québécois d’origine sénégalaise lancera son plus récent album en France en septembre prochain mais on pourra l’entendre dès le 21 juin à Paris, lors de la Fête de la musique, pour un spectacle québécois intitulé « La nuit boréale ».

Karim Ouellet

Wifi à bord de certains vols Air France-KLM

En expérimentation à bord de deux Boeing 777-300, le wifi prend son envol sous la houlette d’Air France-KLM sur des vols Paris-New York et Amsterdam-Panama depuis le 29 mai.

Le projet de connectivité  a été réalisé en partenariat avec Panasonic Avionics.

Seul hic: le service n’est pas gratuit et même assez cher: 10,95 euros l’heure ou 19,95 euros pour l’ensemble du vol.  Des passagers voisins pourraient peut-être se partager la même connection ?

Au Baron rouge

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C’est la nouvelle responsable presse de l’organisme Atout France à Montréal, Marie-Andrée Boucher, qui m’avait donné cette « bonne adresse » de bar à vins – Le Baron rouge – à Paris dont l’un des proprios, Daniel Gaulliard, aurait un lien familial avec celui du Quai des Brumes montréalais… Me voilà en route en Vélib’ de la place de l’Étoile à La Bastille, en passant par les quais de la Seine. En vingt minutes !

Je cherche un peu le marché d’Alligre, que j’ai beaucoup fréquenté quand j’habitais à Paris il y a près de trente ans… Le marché est toujours aussi populaire même un samedi matin et les vendeurs haranguent la foule pour venter les mérites de leurs belles fraises, belles tomates, beaux radis, belles fleurs…

Tout près du marché, je découvre Le Baron rouge, un troquet à l’ancienne qui vend encore du vin à la tire… directement de barriques. Il se spécialise dans le vin de Touraine. Sur l’heure de midi, les habitués se pressent au bar, debout, pour l’apéro, tandis qu’un groupe d’Allemands entoure une grosse barrique servant de table. On déguste des vins au verre et, pour accompagnement, l’assiette de charcuteries ou celle de fromages variés est très populaire. J’hésite moi-même entre l’assiette mixte copa, tomme ou Pyrénées pour 10 euros mais opte finalement pour un verre de rosé à deux euros et une belle assiette santé de rillettes de la mer (morue aux algues) avec pain grillé, pour 8 euros. Délicieuse ! En saison, on peut aussi déguster des huîtres d’Arcachon avec un bon petit blanc. La halte est salutaire, tant pour le corps que l’esprit !

Avant de repartir sur mon Vélib’, je m’amuse à regarder un Asiatique qui s’est assis à une table du bar. Il est bizarrement habillé d’un KWay, haut et bas. Sur la table, un verre de rosé, et devant lui une toile posée sur un drôle de chevalet: le manche télescopique d’une petite valise à roulettes. Il y dessine l’intérieur du bar à vin…

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