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Mosaïcultures à Montréal

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C’est une exposition en plein air à ne pas manquer cet été au Jardin botanique de Montréal. Pleine de poésie et de nature…

Les Mosaïcultures internationales sont de retour à Montréal, sous le thème « Terre d’espérance », après leur création en 2000. En 2003, on pouvait voir ces étranges sculptures végétales dans le Vieux Port de Montréal. En 2006, l’événement avait pris la poudre d’escampette en Chine et en 2009 au Japon. A l’heure des commandites ou sponsors obligatoires, c’est Qatar Airlines qui joue le rôle de premier partenaire cette année !

Le parcours en boucle propose, en compétition les unes avec les autres, 48 mosaïcultures, créées par 200 artistes-horticulteurs de vingt pays, qu’on découvre en se baladant du sud au nord du Jardin botanique, avec virage aux portes de l’Arboretum et retour par le Jardin des Premières-Nations et celui de Chine. Géantes ou non, uniques ou démultipliées pour raconter une « histoire végétale », la plupart étonnent par leurs magnifiques compositions artistiques !

Mon coup de coeur va sans chauvinisme aucun à « L’homme qui plantait des arbres », mosaïculture de Montréal, devant le géantissime « Planter des platanes pour attirer le Phoenix » (de Beijing, Chine) et les incroyables « fragiles grenouilles » d’Atlanta (États-Unis). Pour l’originalité du sujet, j’ai bien aimé la vieille camionnette de « Ces fermiers qui nourrissent la planète », conçue par la Californie.

Mention spéciale au « work in progress » de « La terre, notre maison », composée de plusieurs panneaux de terre à la verticale dans lesquels les visiteurs plantent eux-mêmes des végétaux selon un dessin pré-établi.

Les plus: la découverte des plantes du Jardin botanique; la superbe intégration des mosaïcultures aux plate-bandes et recoins du dit jardin.

Les moins: la mosaïculture française « Papillon de Comesse », à la réalisation à peine débutée lors de l’inauguration du 21 juin; l’insignifiant Nanuk (Nunavut, Canada); le prix d’entrée, excessif !

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Une soirée Outaouais avec Véronique Rivest

Jeudi dernier, j’étais invitée par Tourisme Outaouais à une soirée VIP à la Guilde culinaire, au 6381, boulevard Saint-Laurent, à Montréal. Occasion de faire un tour dans leur superbe boutique pour le plaisir des yeux  ! J’en ai tout de même profité pour refaire le plein de beurre Mycryo, beurre de cacao vraiment intéressant en cuisine. Cette matière grasse « noble » est une vraie bénédiction: zéro cholestérol, très résistant à la chaleur, contrairement au beurre, bon enrobant pour les viandes, poissons et légumes dont il retient jus et sucs !

La sommelière Véronique Rivest animait pendant la soirée un atelier sur les accords mets et vins.  Elle y a fait l’éloge du « plaisir », propre à chacun, en matière de goût pour le vin et nous a fait faire quelques expériences, dont celle de mordre dans une tranche de citron avant de goûter un Gewurztraminer bien acide qui s’en trouvait étonnamment adouci…

J’ai bien aimé aussi avoir son avis sur les bouchons à vis ou en plastique qui remplacent de plus en plus les traditionnels bouchons de liège. Elle préfère de loin les capsules à vis que les bouchons en plastique. Lors d’une dégustation à l’aveugle, elle dit n’avoir pas vu de différence entre un vin sous bouchon de liège et le même sous capsule à vis !

Notre sommelière préférée a renvoyé en cuisine au cours de la soirée une bouteille de vin rouge que personne autour de la table n’avait vu bouchonné ! Mais elle nous a aussi invités à ne pas confondre vin bouchonné et vin boisé ! Comme j’aime les vins boisés, personnellement, j’ai bien du boire sans m’en rendre compte un bon lot de bouchonnés dans ma vie…

On est tout excité surtout par le prochain départ de « notre » meilleure sommelière pour le Japon (elle -même est plutôt sur le stress de la préparation). Véronique Rivest, « meilleur sommelier du Canada » en 2006 et 2012, puis des Amériques l’an passé, s’en va défendre les couleurs du Canada pour la troisième fois au concours du « meilleur sommelier du monde ». Il aura lieu du 27 au 29 mars au Japon. On souhaite la meilleure des chances sur le podium à cette sympathique grande dame du vin, déjà dans le top 12 mondial en 2007 et 2010 ! Évidemment, on n’est pas chauvin…

www.tourismeoutaouais.com

www.laguildeculinaire.com

www.veroniquerivest.com

 

Au sommet de la sommellerie

La Québécoise Véronique Rivest est devenue en octobre meilleure sommelière des Amériques. Lors du concours 2012 qui a eu lieu au Brésil, elle a raflé la première place à l’Américain Ian Caube et au Brésilien Thiago Locatelli.

En mars prochain, Véronique Rivest – gagnante du concours du Meilleur sommelier du Canada cette année, comme en 2006 – représentera donc le Canada et l’Amérique du Nord au concours mondial qui aura lieu à Tokyo au Japon.

www.veroniquerivest.com

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