Au Québec, des pionniers très féconds
Publié le 12 novembre 2011
Quatre siècles de registres paroissiaux de la Nouvelle-France révèlent que les premiers arrivants avaient la descendance la plus abondante. Le curé qui inscrivait méthodiquement dans un registre paroissial de la Nouvelle-France les naissances, mariages et décès ne se doutait pas que quatre siècles plus tard son travail servirait la cause scientifique, offrant de précieuses informations aux chercheurs en génétique des populations ! Une vaste étude réalisée au Québec et publiée le 3 novembre dans Science révèle que, chaque fois que des individus s’établissent sur un territoire, ils réussissent mieux à transmettre leurs gènes que ceux qui n’ont pas migré. Article payant