La traversée de la Gaspésie maintenant à pied
Ils sont venus de Montréal, du Québec, voire de France, rejoindre le bataillon des 125 participants à la Traversée de la Gaspésie, entre le 27 septembre et le 4 octobre. La TDLG a beau être un pur produit de cette péninsule québécoise, elle fédère au-delà de ses frontières naturelles.
« La grande famille gaspésienne n’est pas regardante », confie Claudine Roy, l’instigatrice de l’événement, qui œuvre à dynamiser la région hors saison estivale. La famille, ajoute-t-elle, « s’agrandit à la demande, adopte ceux qui viennent admirer ses paysages, partager du plaisir le temps de cette grande fête du plein air et de l’amitié ».
Forte de treize éditions en ski de fond et de quatre à vélo, la TDLG a accouché cette année d’une version « bottine », fort à propos, alors que la Gaspésie venait d’être sacrée par le magazine National Geographic quatrième plus bel endroit du monde pour admirer les couleurs de l’automne. La bottine, c’est la chaussure de rando, et la traversée, un parcours de six étapes, soit 115 kilomètres à pied, entre montagne et bord de mer.