Dans l’Arctique canadien, les Inuits veulent aussi tirer profit des immenses réserves en minerais
Publié le 3 août 2011
Plus de 3 milliards d’euros vont être investis pour aménager une mine à ciel ouvert. Dans la petite succursale de Baffinland Iron Mines, à Pond Inlet, village inuit le plus au nord de l’île de Baffin, dans l’Arctique canadien, deux murs sont couverts de cartes de la future mine de fer Mary River, à 160 kilomètres au sud : « Un projet très enthousiasmant », lâche Qavavauq Issuqangituq, agent de liaison chargé du recrutement d’Inuits. « On a déjà besoin de monde sur le terrain » pour préparer quatre ans de construction, avec 3 000 à 5 700 emplois. Article payant