Le tango du vin
J’emprunte ce beau titre au site Vitisphère qui, dans la dernière livraison de sa « e-lettre », rend compte d’une note de conjoncture bien instructive publiée par l’Organisation internationale de la Vigne et du Vin (OIV).
Tango en deux temps, avec un pas en avant côté consommation de vin et dix en arrière côté production pour l’année écoulée. Suit un texte qui – curieusement – évoque un équilibre mondial entre l’offre et la demande qui serait à portée de main. Les chiffres me semblent prouver le contraire malgré une légère amélioration: +0,6 % pour la consommation de vin en 2012, – 6% pour la production… Celle-ci a atteint 250, 9 millions d’hectolitres. Les vignobles les plus touchés par la baisse de production, surtout pour cause d’aléas climatiques, sont la Hongrie (-32%), l’Argentine (-24%), la France et la Nouvelle-Zélande (-17%). Les hausses les plus fortes concernent le Chili (+20%), la Grèce (+15%), la Chine (+13%), le Portugal (+9%) et l’Afrique du Sud (+8%).
La France demeure le premier producteur mondial de vins (avec une part de 20 % mais seulement 15% des exportations internationales), devant l’Italie et l’Espagne. A eux trois, ces pays représentent 51% de la production mondiale.
Pour la consommation, les Chinois affichent une hausse de 27 % de la leur tandis que l’Espagne et l’Italie connaissent un chute respective de 24% et de 14%.