Salade niçoise
De la Promenade des Anglais à la Colline du Château, des ruelles du Vieux-Nice au décor original d’un hôtel Windsor, en passant par des rencontres avec des Niçois de naissance ou d’adoption, cette ville des Alpes maritimes est un vrai bonheur. Sa « coulée verte » qui reliera le Jardin Albert 1er au Musée d’art moderne d’ici la fin de l’année n’est pas encore achevée au centre-ville mais la végétation est déjà reine alentour, sur les collines.
J’ai aimé le doux mélange d’architectures art déco, Liberty et niçoise de la ville, avec un quatuor de couleurs sur les façades: terre de sienne, jaune, rouge, vert délavé pour les volets notamment. La Place Massena en est un bon exemple. Aux maisons colorées succèdent de vrais palais comme le Palais Rusca, sur la place du Palais de justice.
De la place du marché que se partagent les antiquaires le lundi, les fleuristes et maraîchers le reste de la semaine, il faut grimper avec un ascenseur gratuit au sommet de la colline de l’ancien château pour avoir la plus belle vue sur Nice, côté mer, côté ville et côté arrière-pays. Attention au coup de canon qui est tiré chaque jour à midi du haut de la colline !
En redescendant à pied vers le port de plaisance, on se délecte des points de vue sur la rade de Nice, ses maisons colorées au nord, avant d’atteindre l’aérienne place Garibaldi, avec ses arcades et ses bâtiments anciens dont les balcons sont presque tous des trompe-l’œil. Le quartier Bonaparte, mixture de quartier populaire et quartier gai, vaut le détour. Comme les alentours du port de plaisance, où restos et galeries d’art se disputent le mètre carré. On ira aussi y admirer les pimpants « pointus », bateaux traditionnels très colorés, plutôt que les gros yachts, avant de filer dans les ruelles quasi-moyenâgeuses du Vieux-Nice.