L’Accord de libre-échange Canada-Union européenne : ce n’est pas pour demain
La sénatrice canadienne Claudette Tardif, rencontrée le 6 mai dernier à Ottawa, ne croit pas à une mise en œuvre rapide du traité : « pas avant 18 mois ».
L’ambassadeur de France au Canada, Philippe Zeller, abonde dans le même sens : l’accord compte 600 pages à traduire dans toutes les langues de l’Union européenne avant d’être présenté aux Parlements de l’ensemble des pays membres. Quand le feu vert politique aura été donné (la fin des négociations sur certains points) avec signature de l’accord, il faudra compter douze mois, selon lui, pour compléter ce processus, plus six mois pour la mise en œuvre. Tablons donc pour « fin 2015-début 2016 ».
Il avance par ailleurs l’idée que la signature puisse faire l’objet en septembre prochain d’un sommet Canada-Union européenne en terre canadienne.